Avec son sommet trônant à 4,095 mètres, le Mount Kinabalu (Gunung Kinabalu) est le plus grand sommet d’Asie du Sud Est. Situé dans l’Etat de Sabah, un des deux Etats de Borneo en Malaisie, le Mount Kinabalu fait partie du Kinabalu National Park. Outre cette montagne, le parc propose aussi de nombreuses autres activités comme les orangs-outangs, les singes nasiques et les tortues qui viennent y pondre leurs œufs. Si le temps me le permet, je pense y retourner pour traiter cette partie du parc national. Mais pour l’instant c’est l’ascension jusqu’au sommet du Mont Kinabalu (appelé Low’s Peak) que je vous propose de découvrir.
Sinon vous pouvez aussi accéder directement à l'album photo, en cliquant ici.
Jour 1 : Vendredi 21 Mars 2008
Réveil à 2h du matin ce vendredi 21 mars. Billet Air Asia en poche, il nous faut rejoindre Johor Bahru en Malaisie pour prendre un vol direct pour Kota Kinabalu. Le rendez-vous est pris avec Thibaud, Romain et Benjamin à 3h30 sur le parking du plus connu des food courts Singapouriens : Newton Circus.
Craignant des embouteillages de ce weekend de Pâques, embouteillage pouvant être accentué par le renforcement des contrôles dû à l’évasion d’un terroriste d’un centre de détention singapourien, nous avons pris de la marge pour arriver à l’heure pour ce vol de 7h25. Cette marge se révéla inutile car en 1h30 nous étions à l’aéroport en train de manger notre premier migoreng du week-end.
1h30 de vol plus tard et nous posions le pied sur le tarmac de l’aéroport de Kota Kinabalu. Nos sacs sur le dos, nous prenions ensuite un taxi pour le Kinabalu Park. Pas de choix ici, l’usage d’un taxi officiel (150 Ringgit pour 2 heures de route) est un passage obligé.
Arrivés au parc, il nous faut désormais nous acquitter de la taxe d’entrée au parc de 15 Ringgit. Nous entrons ensuite dans le centre de tourisme du parc de Kota Kinabalu pour commencer la négociation. Notre week-end est en effet fortement teinté de risque. Le logement en haut de la montagne est constitué de quelques huttes qu’il faut réserver 4-6 mois à l’ avance. Ne prenant que très rarement nos billets d’avion trois semaines à l’ avance, nous n’étions donc pas en parfaite synergie avec l’organisation du parc. Nous souhaitions quand même tenter notre chance, pensant avoir 3 options en poche : un possible désistement de gens ayant réservé leur chambre, la possibilité de dormir dans le réfectoire de ces huttes et la possibilité de planter une tente là-haut.
Se présentant au premier comptoir de droite, notre optimisme fondait comme neige au soleil : pas de logement, pas de permis de trekking se bornait à nous répéter l’hôtesse d’accueil. Devant notre insistance, elle nous envoya vers une collègue à gauche de la pièce. Derrière sa vitre en glace, l’autre hôtesse semblait plus réceptive. Nous ayant accueilli avec la même phrase, la mine déconfite que Thibaud affichait, un jeu d’acteur exceptionnel, sans doute acquis par le visionnage de nombreuses séries comme Sous le Soleil et Premiers Baisers pendant son adolescence, a réveillé la compassion de cette charmante hôtesse. Elle appelle son manager et nous demande de revenir 30 minutes plus tard afin de le rencontrer.
Le moral revenu, nous sortîmes par la porte du parc et descendis la route pour arriver a un restaurant qui nous fut présenté comme le moins cher du coin. Une fried rice et un lime juice plus tard, et nous retournions au Headquarters pour jouer notre week-end sur la négociation avec le manager. Invités à rentrer dans le chalet (Bilik Operasi) à gauche de l’accueil des touristes, nous y rencontrons Affredin, le manager. Lui expliquant notre absence de réservation, nous le questionnons sur nos 3 options pour monter. Pas de désistements enregistrés pour les chambres : 1 option en moins. Le camping est interdit en haut : la deuxième option est également à oublier. Reste la possibilité de dormir dans le réfectoire... Pas de places pour ce soir, mais des places pour demain. Nous aurions préféré partir ce soir afin de passer le dimanche à la plage, qu’importe, on ne va pas faire les fines bouches, mais reste à discuter du prix. Non sans nous avoir rappelé que la demande est forte et que c’est une période de pointe (en général c’est mauvais signe), notre nouvel ami se lance dans la liste du cout par personne :
- le permis de trekking : 100 Ringit
- le guide : 18.5 Ringit par personne
- assurance : 7 Ringit
- transport aller-retour jusqu’à la Typhoon gate : 7.5 Ringgit
Il s’empresse ainsi de faire le total. « euh, et le logement ?? » un petit signe de la main pour calmer notre empressement, et le voila qui tapote sur sa calculatrice : 133 Ringgit.
Ce sont les prix que nous avions trouvé sur Internet, pas de problèmes pour l’instant.
S’en suit le calcul du prix du logement : « live breakfast » à 2h30, petit déjeuner à 7h30, ... plus la liste s’allonge et plus on se dit qu’on va devoir casquer.. 260 Ringgit !!! « Euh.. 260 y compris les 133 ?? Non.... ». Le sourire aux lèvres, il se recule dans sa chaise.. Il a autant de pouvoir qu’un videur de boite de nuit désormais. Faisant part de notre profonde indignation, nous obtenons un discount de... 10 Ringgit, ce qui nous fait un total de 393 Ringgit. Le message est clair, soit on le prend, soit d’autres payerons surement. Thibaud et Benjamin partent se renseigner auprès d’autres personnes pendant que Romain et moi-même lui faisons la conversation. Ils reviennent. Il ne nous vole pas vraiment, il prend une commission de 20 Ringgit par personne, mais pour ce prix la nous ne sommes pas sur une waiting list et nous sommes sûrs de monter. Le choix est clair pour moi, je ne suis pas venu cueillir des fraises. On paye donc. A ce prix la, nous dormirons dans le réfectoire du Laban Rata Guesthouse. A noter qu’il y a 4 chalets là-haut.
Le reçu en poche, nous ressortons du parc et prenons la grande route à droite. 7 minutes plus tard et nous arrivons au Banyu Homestay dans lequel nous posons nos sacs. On y occupe une chambre composée de 3 lits superposes pour 15 Ringgit par personne. Deux activités s’offrent à nous : aller jusqu’aux hot springs (80km aller) ou descendre dans la vallée pour y faire un peu de marche. Par manque de temps, nous choisissons la deuxième option. A noter qu’il est souvent possible de voir des rafflesias à proximité de ces sources d’eau chaude. La carte de la vallée en poche, nous retournons au parc d’où partent les chemins de randonnée. Il pleut, on se contente de faire une boucle au travers des chemins Bukit Bukung, Bukit Tapai pour finir par le Silau-Silau trail. Sans doute à cause de mauvais temps, nous ne fumes pas éblouis par ces petits sentiers, seule la brume se faufilant dans la forêt parvient à nous arracher une photo.
De retour au Balsam Cafe, le prix des boissons nous pousse à retourner au restaurant adjacent au Banyu Homestay. Il est 17h30 quand nous commandons le diner. Le hamburger ne faisant que 8 cm de circonférence, nous attaquons un deuxième plat. S’en suit un poker à la façon Texas Hold Them All, usant de graines achetées à l’épicerie du restaurant comme jetons.
Au lit à 22h, il nous faut nous lever à 8h45, le manager nous ayant demande de ne pas arriver au Headquarter après 10h.
Jour 1 : Vendredi 21 Mars 2008
Réveil à 2h du matin ce vendredi 21 mars. Billet Air Asia en poche, il nous faut rejoindre Johor Bahru en Malaisie pour prendre un vol direct pour Kota Kinabalu. Le rendez-vous est pris avec Thibaud, Romain et Benjamin à 3h30 sur le parking du plus connu des food courts Singapouriens : Newton Circus.
Craignant des embouteillages de ce weekend de Pâques, embouteillage pouvant être accentué par le renforcement des contrôles dû à l’évasion d’un terroriste d’un centre de détention singapourien, nous avons pris de la marge pour arriver à l’heure pour ce vol de 7h25. Cette marge se révéla inutile car en 1h30 nous étions à l’aéroport en train de manger notre premier migoreng du week-end.
1h30 de vol plus tard et nous posions le pied sur le tarmac de l’aéroport de Kota Kinabalu. Nos sacs sur le dos, nous prenions ensuite un taxi pour le Kinabalu Park. Pas de choix ici, l’usage d’un taxi officiel (150 Ringgit pour 2 heures de route) est un passage obligé.
Arrivés au parc, il nous faut désormais nous acquitter de la taxe d’entrée au parc de 15 Ringgit. Nous entrons ensuite dans le centre de tourisme du parc de Kota Kinabalu pour commencer la négociation. Notre week-end est en effet fortement teinté de risque. Le logement en haut de la montagne est constitué de quelques huttes qu’il faut réserver 4-6 mois à l’ avance. Ne prenant que très rarement nos billets d’avion trois semaines à l’ avance, nous n’étions donc pas en parfaite synergie avec l’organisation du parc. Nous souhaitions quand même tenter notre chance, pensant avoir 3 options en poche : un possible désistement de gens ayant réservé leur chambre, la possibilité de dormir dans le réfectoire de ces huttes et la possibilité de planter une tente là-haut.
Se présentant au premier comptoir de droite, notre optimisme fondait comme neige au soleil : pas de logement, pas de permis de trekking se bornait à nous répéter l’hôtesse d’accueil. Devant notre insistance, elle nous envoya vers une collègue à gauche de la pièce. Derrière sa vitre en glace, l’autre hôtesse semblait plus réceptive. Nous ayant accueilli avec la même phrase, la mine déconfite que Thibaud affichait, un jeu d’acteur exceptionnel, sans doute acquis par le visionnage de nombreuses séries comme Sous le Soleil et Premiers Baisers pendant son adolescence, a réveillé la compassion de cette charmante hôtesse. Elle appelle son manager et nous demande de revenir 30 minutes plus tard afin de le rencontrer.
Le moral revenu, nous sortîmes par la porte du parc et descendis la route pour arriver a un restaurant qui nous fut présenté comme le moins cher du coin. Une fried rice et un lime juice plus tard, et nous retournions au Headquarters pour jouer notre week-end sur la négociation avec le manager. Invités à rentrer dans le chalet (Bilik Operasi) à gauche de l’accueil des touristes, nous y rencontrons Affredin, le manager. Lui expliquant notre absence de réservation, nous le questionnons sur nos 3 options pour monter. Pas de désistements enregistrés pour les chambres : 1 option en moins. Le camping est interdit en haut : la deuxième option est également à oublier. Reste la possibilité de dormir dans le réfectoire... Pas de places pour ce soir, mais des places pour demain. Nous aurions préféré partir ce soir afin de passer le dimanche à la plage, qu’importe, on ne va pas faire les fines bouches, mais reste à discuter du prix. Non sans nous avoir rappelé que la demande est forte et que c’est une période de pointe (en général c’est mauvais signe), notre nouvel ami se lance dans la liste du cout par personne :
- le permis de trekking : 100 Ringit
- le guide : 18.5 Ringit par personne
- assurance : 7 Ringit
- transport aller-retour jusqu’à la Typhoon gate : 7.5 Ringgit
Il s’empresse ainsi de faire le total. « euh, et le logement ?? » un petit signe de la main pour calmer notre empressement, et le voila qui tapote sur sa calculatrice : 133 Ringgit.
Ce sont les prix que nous avions trouvé sur Internet, pas de problèmes pour l’instant.
S’en suit le calcul du prix du logement : « live breakfast » à 2h30, petit déjeuner à 7h30, ... plus la liste s’allonge et plus on se dit qu’on va devoir casquer.. 260 Ringgit !!! « Euh.. 260 y compris les 133 ?? Non.... ». Le sourire aux lèvres, il se recule dans sa chaise.. Il a autant de pouvoir qu’un videur de boite de nuit désormais. Faisant part de notre profonde indignation, nous obtenons un discount de... 10 Ringgit, ce qui nous fait un total de 393 Ringgit. Le message est clair, soit on le prend, soit d’autres payerons surement. Thibaud et Benjamin partent se renseigner auprès d’autres personnes pendant que Romain et moi-même lui faisons la conversation. Ils reviennent. Il ne nous vole pas vraiment, il prend une commission de 20 Ringgit par personne, mais pour ce prix la nous ne sommes pas sur une waiting list et nous sommes sûrs de monter. Le choix est clair pour moi, je ne suis pas venu cueillir des fraises. On paye donc. A ce prix la, nous dormirons dans le réfectoire du Laban Rata Guesthouse. A noter qu’il y a 4 chalets là-haut.
Le reçu en poche, nous ressortons du parc et prenons la grande route à droite. 7 minutes plus tard et nous arrivons au Banyu Homestay dans lequel nous posons nos sacs. On y occupe une chambre composée de 3 lits superposes pour 15 Ringgit par personne. Deux activités s’offrent à nous : aller jusqu’aux hot springs (80km aller) ou descendre dans la vallée pour y faire un peu de marche. Par manque de temps, nous choisissons la deuxième option. A noter qu’il est souvent possible de voir des rafflesias à proximité de ces sources d’eau chaude. La carte de la vallée en poche, nous retournons au parc d’où partent les chemins de randonnée. Il pleut, on se contente de faire une boucle au travers des chemins Bukit Bukung, Bukit Tapai pour finir par le Silau-Silau trail. Sans doute à cause de mauvais temps, nous ne fumes pas éblouis par ces petits sentiers, seule la brume se faufilant dans la forêt parvient à nous arracher une photo.
De retour au Balsam Cafe, le prix des boissons nous pousse à retourner au restaurant adjacent au Banyu Homestay. Il est 17h30 quand nous commandons le diner. Le hamburger ne faisant que 8 cm de circonférence, nous attaquons un deuxième plat. S’en suit un poker à la façon Texas Hold Them All, usant de graines achetées à l’épicerie du restaurant comme jetons.
Au lit à 22h, il nous faut nous lever à 8h45, le manager nous ayant demande de ne pas arriver au Headquarter après 10h.
Jour 2 : Samedi 22 Mars 2008
Premier levé à 7h du matin, je pars me promener autour de la guesthouse pour prendre des photos de la vallée avant que celle-ci ne se couvre de nuages. Il fait en effet généralement beau tôt le matin mais ca se couvre à partir de 8h du matin. Petit déjeuner dans le ventre, je passe mon tour pour la douche, pas le temps. Mes compagnons de voyage étant plutôt lents à se préparer, je pars en éclaireur pour faire patienter le guide. Je n’en aurai pas besoin, car nous sommes toujours en Malaisie, donc au-delà de cette organisation de façade, c’est toujours un peu le bordel. Le guide n’arrivera donc qu’à 11h15. On attend ensuite une voiture pour nous emmener à la Typhoon Gate (5 minutes en voiture), point de départ du trekking. Des 1400 mètres du Headquarters, nous voici à 1900 mètres d’altitude quand nous arrivons à la porte. Il pleut toujours, nous décidons donc de nous mettre en short pour préserver le peu d’habits dont nous disposons. Solennellement, nous descendons les premières marches du parcours.
Nos sacs de 14kg sur le dos, nous abordons cette première journée de marche sans trop de problème, profitant des nombreux refuges pour s’abriter de la pluie et se ravitailler. Le début du trekking est plutôt raide, les sentiers de terre laissant leur place à de nombreux escaliers naturels ou en bois. Pas beaucoup de faunes ou de flores sur le chemin, seulement quelques écureuils. Apres 4h de marche et 1300 mètres de dénivèles (de 1900m à 3200m), nous nous réjouîmes d’apercevoir les premiers chalets.
Arrivés sur une sorte de terre plein, la Laban Rata Guesthouse se dressait dans la brume. Déjà bien rempli, nous réquisitionnons une table du réfectoire. Quelques photos depuis la terrasse sur le Mont Kinabalu qui se découvre un peu, et nous prenons d’assaut une des deux douches de l’étage. Le buffet commence à 17h. Bien fourni, il semblerait qu’il coute 50 Ringgit, cela nous conforte donc dans notre choix d’avoir payé les 250 Ringgit. Devant attendre 21h que les gens vident le réfectoire pour qu’on y installe nos matelas, nous patientons en jouant au poker. 21h, nous expulsons gentiment un petit groupe de Singapouriens, venus en masse faire l’ascension, afin de se reposer un peu. 9.3 degrés dehors, il ne fait pas trop froid.
Une vingtaine de matelas sur le sol, nous voila dans la promiscuité la plus complète avec une trentaine de backpackers. La salle est chauffée et nous disposons d’une couette et d’une couverture par personne, tout semble se prêter à ce qu’on passe une bonne nuit.
Une vingtaine de matelas sur le sol, nous voila dans la promiscuité la plus complète avec une trentaine de backpackers. La salle est chauffée et nous disposons d’une couette et d’une couverture par personne, tout semble se prêter à ce qu’on passe une bonne nuit.
Jour 3 : Dimanche 23 Mars 2008
Une poignée de touristes malais préférant discuter bruyamment plutôt que dormir, nous voila sortis de notre légère somnolence à1h50 du matin en ayant dormi 1 heure grand maximum. Les premiers partants descendant prendre leur petit déjeuner, on nous retire les matelas afin de réinstaller toutes les tables du réfectoire. Notre reçu nous donne droit a un live breakfast : œuf au plat, saucisses, baked beans et café. Nous partons à 3h du matin, une demi-heure après la majorité des personnes. Laissant nos sacs à la guesthouse, nous ne prenons avec nous qu’un sac pour 4 avec bouteilles d’eau, barres de céréales et vêtements chauds. Une ligne de lampes torches fendent la nuit à l’assaut du pic.
Une poignée de touristes malais préférant discuter bruyamment plutôt que dormir, nous voila sortis de notre légère somnolence à1h50 du matin en ayant dormi 1 heure grand maximum. Les premiers partants descendant prendre leur petit déjeuner, on nous retire les matelas afin de réinstaller toutes les tables du réfectoire. Notre reçu nous donne droit a un live breakfast : œuf au plat, saucisses, baked beans et café. Nous partons à 3h du matin, une demi-heure après la majorité des personnes. Laissant nos sacs à la guesthouse, nous ne prenons avec nous qu’un sac pour 4 avec bouteilles d’eau, barres de céréales et vêtements chauds. Une ligne de lampes torches fendent la nuit à l’assaut du pic.
La première partie de la montée se compose de nombreux escaliers de bois. Régulièrement bloqués par des backpackers particulièrement lents, il nous faut les doubler des que l’occasion se présente. La première heure se fait donc à vive allure. Nous arrivons ensuite au début de la paroi rocheuse. Saisissant une corde, nous montons ainsi un plan incliné à plus de 45 degrés (photo au retour, et donc en plein jour et en descente). Nous arrivons ensuite à un point de contrôle, ne laissant passer que ceux qui ont le précieux badge. La suite du parcours se fait en marchant sur des grandes dalles de roche en suivant la corde qui nous amène au sommet. Ici, la place ne manque pas pour dépasser les multiples groupes de touristes. Feignant de ne pas m’avoir vu partir, mes compagnons me laissent m’échapper pour devenir le premier français de Pâques 2008 à arriver au sommet. Une photo souvenir avec la pancarte indiquant 4095 mètres d’altitude et la cigarette de la victoire plus tard et les autres me rejoignent. Deux heures et demi de montée, il nous reste une petite demi-heure avant le lever du soleil, le temps de se positionner un peu en contrebas du sommet, le soleil se levant sur sa droite. Il ne fit pas trop froid, l’absence de vent nous préservant de geler sur place.
Les premières lueurs rouges apparaissent, le ciel est complètement dégagé, ce qui est rare. Il semblerait qu’il soit très souvent recouvert de nuages. 11,000 photos plus tard, nous reprenons le chemin inverse.
Pendant que nous redescendons, de nombreux touristes commencent enfin à arriver au sommet. On se rend compte alors que le Mount Kinabalu est proche d'être une usine à touristes. Le week-end, prés de 200 touristes par jour se lancent à l'ascension du sommet.
Les jambes commencent à tirer, mais nous rejoignons sans problème la guesthouse pour le petit déjeuner de 7h30.
Nous reprenons ensuite les sacs et refaisons les 4 heures de marche en sens inverse pour rejoindre la Typhoon Gate. Le retour fut sans nul doute la marche la plus éprouvante de mon séjour en Asie. Scrutant chaque virage pour apercevoir la borne kilométrique qui nous annonçait la proximité grandissante de la porte, nous arrivons en boitant jusqu’à une des voitures qui attendaient là. De retour au Hedquarter, nous négocions avec un taxi de nous emmener pour 150 Ringgit à Kota Kinabalu.
La ville n’étant pas grande, nous nous posons au bord de la mer, dans le complexe du Waterfront Anjung Sandara où nous y prenons jugs de bière et pizzas. Le bord de mer est plutôt sympa malgré quelques effluves marines très prononcées, mais où nous y vîmes le plus beau coucher de soleil du week-end. Trois heures plus tard, nous étions à l’aéroport où nous reprenons un vol pour Johor Bahru. Nous envoyons Romain booker un taxi avant que la horde de passagers ne fassent de même. Plutôt que de prendre le taxi habituel (80 Ringgit) qui dépose les passagers à Queen street, nous choisissons celui a 160 Ringgit qui accepte de faire trois arrêts et qui passent par Tuas checkpoint, offrant moins d’embouteillage que Woodlands. Un retour éclair à Singapour, non sans avoir rampé les escaliers menant à ma chambre, je commençais déjà ma cure d’antidouleur qui dura bien 4 jours.
Budget pour 4 personnes (hors avion):
- Transport : 610 Ringgits
- Permis, tickets :200 Ringgits
- Nourriture : 480 Ringgits
- Logement : 210 Ringgits
Soit un total de 1500 Ringgits (soit 300 euros).
Principales dépenses :
- Taxi Singapore – Aéroport Johor Bahru : 70 Singapore dollars
- Vol Johor Bahru – Kota Kinabalu AR : 438 Ringgit
- Taxi aéroport – Kinabalu Park: 200 Ringgit
- Entrée Parc Kinabalu: 15 Ringgit
- Guide: 70 Ringgit par groupe
- Permis de trekking: 100 Ringgit
- Logement: 100-250 Ringgit
La ville n’étant pas grande, nous nous posons au bord de la mer, dans le complexe du Waterfront Anjung Sandara où nous y prenons jugs de bière et pizzas. Le bord de mer est plutôt sympa malgré quelques effluves marines très prononcées, mais où nous y vîmes le plus beau coucher de soleil du week-end. Trois heures plus tard, nous étions à l’aéroport où nous reprenons un vol pour Johor Bahru. Nous envoyons Romain booker un taxi avant que la horde de passagers ne fassent de même. Plutôt que de prendre le taxi habituel (80 Ringgit) qui dépose les passagers à Queen street, nous choisissons celui a 160 Ringgit qui accepte de faire trois arrêts et qui passent par Tuas checkpoint, offrant moins d’embouteillage que Woodlands. Un retour éclair à Singapour, non sans avoir rampé les escaliers menant à ma chambre, je commençais déjà ma cure d’antidouleur qui dura bien 4 jours.
Budget pour 4 personnes (hors avion):
- Transport : 610 Ringgits
- Permis, tickets :200 Ringgits
- Nourriture : 480 Ringgits
- Logement : 210 Ringgits
Soit un total de 1500 Ringgits (soit 300 euros).
Principales dépenses :
- Taxi Singapore – Aéroport Johor Bahru : 70 Singapore dollars
- Vol Johor Bahru – Kota Kinabalu AR : 438 Ringgit
- Taxi aéroport – Kinabalu Park: 200 Ringgit
- Entrée Parc Kinabalu: 15 Ringgit
- Guide: 70 Ringgit par groupe
- Permis de trekking: 100 Ringgit
- Logement: 100-250 Ringgit
Informations pratiques:
carte du trekking au sommet Low's Peak // carte des chemins de randonnée dans la vallée
====> LIEN VERS L'ALBUM PHOTO => ICI <====