Wednesday, September 22, 2010

week-end Tokyo et Oshima

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Vendredi 17 Septembre 2010

Programme :
- vol Singapour - Tokyo


6 petits jours après être revenu de Corée du Nord, me voila à nouveau dans un avion, direction Tokyo. Vol de 23h45 à bord de l’A380 de Singapore Airlines.


Samedi 18 Septembre 2010

Programme :
- cérémonie de mariage japonais
- shopping Oriental Bazar
- soirée de mariage
- bateau Tokyo – O-shima


Arrivé à 8h du matin à l’aéroport de Narita, je retrouve ma petite Kayo. Petit déjeuner et nous passons 1h dans le train pour Chiba-ken, préfecture au Nord de Tokyo. On y retrouve le frère de Kayo pour un petit café avant d’aller se changer chez lui.

Dans 1h15 c’est le début de la cérémonie de mariage de Yukiko et de Philippe, que je connais depuis presque 6 ans, date à laquelle il avait rejoint Thales en Malaisie. 1 heure de métro plus tard et j’arrive légèrement en retard au temple Yoyogi Hachimangu. Valises en main, je fais une entrée peu discrète. Philippe et Yukiko sont en kimono au centre de la pièce. Yukiko porte le watabōshi, « capuche » blanche traditionnelle.

On passe les 20 premières minutes à recevoir les instructions du prêtre pour le bon déroulement de la cérémonie. Ainsi, Philippe se dirige le premier vers le temple, suivi de sa famille et de ses amis, avant d’y être rejoins par Yukiko et sa procession.

Les mariés, ainsi que leurs invités se font face. La cérémonie durera une grosse demi-heure. Le prêtre agite un plumeau blanc avant de servir 3 tours de saké à chaque marié et 1 à chacun des parents.

Petite séance photo sur les marches du temple avant que Kayo ne me rejoigne et qu’on parte faire du shopping à l’Oriental Bazar de Harajuku. Le magasin comporte trois étages et est bien achalandé, il n’est cependant pas donné et cible clairement plus une clientèle touristique aisée.

On retourne ensuite à 17h30 au restaurant Africa de Shibuya pour la fête de mariage. Après une descente des marches triomphale des jeunes mariés, séance photos et jeux se succèdent, entrecoupés de passages au buffet. A noter qu’il est de coutume de demander une petite participation (¥ 7,000) à chaque invité, en plus d’un « don » de ¥ 30,000 en moyenne. Je suis fatigué par le voyage en avion et nous partons donc relativement tôt retrouver une amie de Kayo dans le quartier de Tsukishima pour une dégustation d’okonomiyaki et de monja (plat 100% Tokyoïte).

On se rend ensuite au port de Takashiba pour y prendre un bateau pour O-shima, petite île d’un groupe de 7 îles au Sud de Tokyo. Le ferry est énorme et la quantité de personnes ne fait que corroborer le Lonely Planet qui présente O-Shima comme une destination privilégiée des Tokyoïtes pour le week-end.

Quelques photos de Tokyo la nuit avant de s’endormir pendant les 6h20 de traversée.


Dimanche 19 Septembre 2010

Programme :
- volcan Mihara-yama
- promenade à vélo


Le bateau arrive au port d’Okata (0-Shima) à 5h du matin. La nuit sur le siège du bateau ne m’a pas permis de récupérer, c’est donc dans le bus pour Motomashi que je continue ma nuit. Et comme Kayo en fait de même, nous ne serons réveillés par le chauffeur du bus qu’au terminus. On y attend une petite demi-heure avant que le chauffeur ne reparte dans l’autre sens.

Arrivés à Matamashi, il nous faudra 10 petites minutes de marche pour rejoindre l’hôtel tsubaki-ken. On y dépose no valise et prenons la navette de l’hôtel pour retourner au port de Motomashi. On y achète un billet de bus illimité pour la journée (¥ 2,000) et partons pour le volcan de Mihara-yama.

Arrivés dans le petit village, trois chemins s’offrent à nous. On prend celui du milieu, le plus court, et commençons une marche de 30-40 minutes de marche jusqu'au sommet du volcan. Il fait vraiment très beau et les paysages sont splendides. Kayo tient le coup et on entreprend donc de rajouter 30 minutes de marche au programme pour faire le tour du cratère.

On reprend le bus pour Motomashi et déjeunons à l’étage d’un restaurant qui donne sur le port. Un plat de Ramen et un petit curry japonais plus tard et nous louons des vélos. Petite ballade sur une piste cyclable qui longe la mer avant de retourner à l’hôtel.

Le dîner est servi à 18h et comporte une multitude de petits plats : poisson cru, soba, fruits de mer, …. Malheureusement ce Ryokan ne propose pas de diner dans sa chambre. Par contre comme tout Ryokan qui se respecte, c’est dans une salle de bain commune que je prendrais ma douche et un bon bain chaud (onsen).


Lundi 20 Septembre 2010

Programme:
- plage de Kobo
- Camelia Flower Garden & Squirrel Village
- plage d’Hinode
- bateau O-shima – Tokyo


Petit déjeuner à 7h30 avant de partir avec le bus de l’hôtel pour le port de Motomashi. On dépose nos bagages au centre d’information tourisme (¥ 300) et partons nous promener sur la plage de sable noir de Kobo. J’y prends quelques photos de surfeurs avant de reprendre nos bagages et d’attendre le bus.

On souhaite se rendre au Squirrel Village, un parc hébergeant plusieurs dizaines d’écureuils. Le bus ne vient pas et on s’y rend donc en taxi. Arrivés sur place, on achète quelques graines et allons vers les piles de bois qui abritent ces rongeurs. Puis ce sera au tour des lapins avant de reprendre le bus pour le port d’Okata.

N’ayant plus le temps de visiter autre chose, on déjeune tranquillement avant de s’allonger sur la plage de sable noir d’Hinode. Le bateau de 15h est un bateau express qui nous ramènera en 2hr à Tokyo. Kayo me fait la surprise de nous offrir une chambre à l’Intercontinental à coté du port. Kazuo, le frère de Kayo, nous y rejoins pour boire un verre. Puis Kayo et moi-même allons diner au Andy’s fish à Ginza. Le restaurant ne paye pas de mine de l’extérieur, mais il est plutôt prisé par une clientèle caucasienne, les plats japonais y étant copieux et peu chers.


Mardi 21 Septembre

Programme:
- shopping
- vol Tokyo - Singapour

Kayo part travailler et me laisse me reposer jusqu'à 11h. Je marche ensuite jusqu'à la station de Daimon afin de rejoindre Asakusa. Ne trouvant pas de casiers vides à la station, je me promène avec ma valise et mon costume toute la journée.

Je mets un bon bout de temps à trouver un distributeur qui accepte les cartes de crédit étrangères (dans bureaux de poste et quelques seven eleven), puis je marche jusqu'à Kappabashi Dori, la rue des ustensiles de cuisine. J’arpente la rue jusqu'à ce que je trouve les quelques magasins qui vendent les faux plats que l’on trouve à l’entrée des restaurants japonais. J’y achète un faux verre de bière avant de reprendre le métro pour l’aéroport.

1h30 plus tard et j’attends mon vol de retour pour Singapour.

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Friday, September 10, 2010

voyage en Coree du Nord

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Vendredi 4 Septembre 2010

Programme:
- vol Singapour – Beijing
- sorties dans Pekin


Lever 6h30. J’éteins le téléphone portable, l’ordinateur.. les consignes sont claires. Là ou nous allons :
- pas de téléphone portable
- pas d’ordinateur portable
- pas de radio
- pas de livre ou magazine politique
- si on prend en photo une statue, il faut la prendre en entier.
- pas de photos des militaires
- etc..

Non je ne passe pas mes vacances en prison, mais en Corée du Nord.
Les raisons d’un tel choix :
- je connais déjà bien la plupart des pays autour de Singapour
- l’expérience, l’atmosphère, la sensation de faire quelque chose de peu courant et donc très valorisant dans les diners mondains.

Bref, c’est en éteignant tous ces appareils qu’on a déjà l’impression de faire un bond dans le passé. De Singapour, Yohann et moi prenons tout d’abord un vol pour Pékin. Apres plus de 40 minutes de douane, on se pose un peu pour attendre Alexandre et nous prenons un taxi pour l’hôtel Hanting Express dans le quartier de Chaoyang. Après une caution de 800 RMB, nous sommes autorisés à monter prendre une douche et retrouvons Marc, venu de Shanghai, pour le diner.

Direction le building The Village et ses rues remplies de bars. On commence par un premier long island sur une terrasse, prenons notre diner dans un restaurant chinois, reprenons deux long islands dans un bar avec groupe musical, puis ce sera le Xiu (sorte de Loof singapourien), le LAN (qui s’avérera complètement vide) et enfin le Suzie Wong (boite de nuit pas trop mal).


Dimanche 5 Septembre 2010

Programme :
- Forbidden city
- Place Tiananmen
- Temple du Lama
- Behai park
- Sorties dans Pekin


Malgré la sortie de la veille, c’est à 9h du matin que nous attaquons la visite express de Pékin. Direction Forbidden City (la Cite Interdite) et sa petite demi heure de queue réglementaire en week-end. On s’y promène une bonne 1h & ½ avant de partir pour la place de Tiananmen. On arrivera malheureusement trop tard au mausolée de Mao (8h-12h).

Se promenant à la recherche d’un restaurant digne de confiance, on tombera par hasard sur le restaurant Grandma’s kitchen, paradis des hamburgers et steak frites.

Puis ce sera la visite du temple du Lama, l’achat de posters de propagande et de ses étangs à poissons, avant de finir par le tour du lac du parc de Behai.

On rejoint ensuite Marc et Angela a l’Emperor Hotel pour y boire un verre sur le toit avec une vue plutôt sympa sur forbidden city avant d’aller au restaurant Dadong, spécialiste du canard pékinois. On laisse Angela et Marc commander.

A la fin du repas, Angela et Marc nous explique que nous avons mangé sans le savoir : cœur de canard, langue de canard en gelée et palmes de canard. Je n’aurais sans doute pas touché au repas si j’avais su ca avant. Mais bref, nous partons ensuite prendre un Vic’s, une boite de nuit où nous aurions surement du y passer notre samedi soir, ainsi qu’au Power House.

On récupère nos billets et visas Nord coréens que l’agence de tourisme a laissé à notre intention à la réception de l’hôtel.


Lundi 6 Septembre 2010

Programme :
- Temple of Heaven Park
- vol Beijing – Pyongyang
- Arc de Triomphe
- les Mass Games



Lever 8h, nous partons pour le Temple of Heaven Park (ou Parc du Temple du Paradis). Le cadre est plutôt sympa, un grand parc où les gens se retrouvent pour faire des activités sportives ensemble. Les temples restent ordinaires, mais la grandeur et la paisibilité de l’endroit en font une visite agréable.

On retourne a l’hôtel, revêtons notre plus belle chemise et cravates et partons pour l’aéroport. 2 heures de vol sur Air China et nous arrivons à l’aéroport de Pyongyang. Comme indique sur la fiche des douanes, les douaniers accordent une grande importance au contenu de notre valise. Pas de problème particulier pour mon livre de Maxime Chattam, mon petit ipod shuffle et mon appareil photo. Marc laisse son téléphone à la consigne et le récupérera à notre départ. Ayant peu confiance, j’ai décidé de le laisser à Singapour.

Notre guide, Lee Seung Gun, nous attend à l’aéroport. Il est l’un des quatre guides francophones de Corée du Nord. Non pas que nous en ayons fais la demande, mais la Corée du Nord s’attache à fournir un guide parlant la langue natale des touristes. Il est accompagné d’un deuxième guide, Mr Lim, qui parle mal anglais et qu’on assimilera donc tout de suite à un espion du gouvernement Nord coréen, ainsi que du chauffeur. Nous voyagerons en effet dans notre min bus prive à l’ écart des quelques autres touristes.

En route vers le centre ville, Lee nous donne quelques informations sur la Corée :
- 70 millions d’habitants (20 au Nord, 40 au Sud et 10 vivant a l’étranger)
- 210,000 kilomètres carres (120,000 au Nord et 90,000 au Sud)
- La Corée du nord vit de l’exportation de riz, des investissements chinois dans les nombreuses mines de fer ainsi que de l’aide humanitaire.

On s’arrête tout d’abord à l’arc de triomphe, bâtiment construit en 1982 pour célébrer le 70em anniversaire de l’ancien Président, Kim-Il Sung. Légèrement plus grand que celui de Paris, il symbolise la résistance de la Corée face aux japonais de 1925 à 1945.

On dîne ensuite dans un restaurant traditionnel coréen (viande, légumes, riz) avant de partir pour le Stade du 1er mai (Rŭngrado May First Stadium) qui, comme son nom l’indique a été inaugure le 1er mai 1989. Avec ces 150,000 places, ce stade est le plus grand du monde. Depuis 2007 s’y déroule les Mass Games (ou Arirang), un grand spectacle avec des représentations d’Aout à Octobre.

Entre les enfants qui tiennent des pancartes blanches où se reflètent des images, à ceux qui dansent au milieu de l’arène, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui enchainent les chorégraphies à la perfection pendant une heure et demie.

On prend ensuite nos quartiers à l’hôtel Yonggakdo, le seul hôtel de Pyongyang où sont logés les touristes. Deux suites nous y attendent.


Mardi 7 Septembre 2010

Programme :
- Grande Bibliothèque
- place de Kim-Il Sung
- librairie de langues étrangères
- l’USS Pueblo
- studio de cinéma
- musée de la victoire et de la libération de la Patrie
- l’école de musique
- parc d’attraction



Lever 8h, on se lève au son des chants coréens. La musique sortant des hauts parleurs d’une usine environnante sont censés donner du courage aux ouvriers qui y travaillent.

On commence notre journée par la Grande Bibliothèque (ou palais des études du peuple) qui ressemble plus à une grande université qu’ à une bibliothèque. Des salles de lecture, des salles d’écoute de disques en langues étrangères, .. les équipements sont un peu vieillot mais le système éducatif semble bon. Cela sera même gratuit pour les élèves, sans doute pour des familles privilégiées de Pyongyang. La vue depuis le toit de la Grande Bibliothèque donne sur la place de Kim-Il Sung.

C’est d’ailleurs sur place de Kim-Il Sung que nous nous rendons. On achète quelques posters de propagande dans une petite boutique et prenons quelques photos des bâtiments environnants, de faucilles & marteaux, et des portraits de Marx, Lénine et Staline.

Puis c’est la librairie de langues étrangères, qui est une bibliothèque accumulant tous les ouvrages en langues étrangères ou traduits en coréens.

On se rend ensuite près de la rivière pour visiter l’USS Pueblo, navire de guerre américain capture par les Nord Coréens le 23 janvier 1968. Il a pénétré dans les eaux territoriales nord coréennes pour étudier la position des radars côtiers. L’équipage américain fut garde 11 mois avant que les Etats-Unis ne s’excusent publiquement au travers d’une lettre.

Lee nous emmène a un studio de cinéma ou ils ont construits des rues représentant le Japon des années 1930, la Corée du Sud, l’Europe, etc.. où ils tournent leurs films. C’est sans doute la visite la moins intéressante que nous aillions faire pendant le séjour.

Nous nous rendons ensuite au musée de la victoire et de la libération de la Patrie. Dédié à la guerre de Corée (1950-53), nous y verrons une vidéo relatant la déroute des américains dont le sous-sol du bâtiment en est la preuve. Il regorge en effet de carcasses d’avions, d’hélicoptères, de casques troues, de mitraillettes, etc ..

Finalement, les visites de la journée se terminent par l’école de musique où nous assistons à un spectacle musical avec des enfants. Comme pour les Mass Games, le spectacle est très bien, mais on ne peut s’empêcher de penser aux heures d’entrainement intenses que ces enfants ont dû endurer depuis leur plus jeune âge.

On dîne dans un restaurant coréen avant de faire un tour dans le parc d’attraction de Pyongyang. D’abord prudent par rapport à d’éventuels manquements en matière de sécurité, nous avons finalement enchainé grand huit et autres attractions.



Mercredi 8 Septembre 2010


Programme :
- DMZ (demilitarized zone)
- Le musée de Koryŏ
- Le tombeau du roi Kongmin
- Statue de la réunification


Réunion du parti oblige (le remplacement de Kim Jong Il par son fils est dans l’air), c’est à 8h du matin qu’on nous demande de partir de l’hôtel, direction la ville de Kaesong, près de la frontière avec la Corée du Nord.

Entre le Corée du Nord et la Corée du Sud, se trouve la DMZ (zone démilitarisée). Cette zone de 238 kilomètres de long pour 4 kilomètres de large a été créée lors de l’armistice de la guerre de Corée, le 23 mars 1953.

Nous commençons d’ailleurs la visite par la salle des négociations suivie de la salle ou a été signé l’armistice. Une table, un livre et deux drapeaux.. la décoration est épurée. On se rend ensuite au village de Panmunjeom. Quelques baraquements bleus avec des militaires Nord coréennes, et donc une bonne occasion de prendre des photos. Le plus grade des militaires monte dans notre minibus. Il parle un anglais parfait. Il nous demande ce qu’on pense de l’expulsion des roumains hors de France. Ou il est vraiment bien informé ou la France est vraiment le centre de toutes les attentions en ce moment…

Nous allons à la ville de Kaesong pour le déjeuner et y visitons le musée de la dynastie Koryŏ qui occupa la Corée du début du Xe siècle à la fin du XIVe siècle. Je dois avouer qu’après tant d’années j’ai un peu de mal à m’extasier devant un temple. Celui ne déroge pas à la règle. A noter quelques jolies peintures.

A proximité, on prend quelques photos de la colline Dzanam, où trône une statue de Kim-Il Sung, avant d’aller au tombeau du roi Kongmin (1374). Des statues monumentales de fonctionnaires civils et militaires conduisent jusqu'au tombeau, représentatif du style du royaume de Koryŏ. Des tombeaux semblables sont aussi visibles en Corée du Sud.

On termine par une statue symbolisant la volonté de réunification des deux Corées.


Jeudi 9 Septembre 2010

Programme :
- Kumsusan Memorial Palace
- Revolutionary Martyrs Cemetry
- la tour du Juche
- concert à l’opéra philharmonique
- métro de Pyongyang
- danse
- trajet Pyongyang – Mont Myohyang



La journée commence par la visite du palais mémorial de Kumsusan qui contient la corps embaume de l’ « eternel président ». C’est donc avec nos plus belles chemises et cravates que nous nous rendons au mausolée. Il nous faudra bien 15 minutes de couloir, tapis roulants et ascenseur de cet ancien palais présidentiel pour accéder au corps de Kim-Il Sung. Se courbant autour du corps pour lui rendre hommage, nous partons ensuite pour le cimetière des martyres révolutionnaires.

Ce cimetière honore la mémoire de tous les jeunes coréens qui ont lutte contre les japonais, avec des statues à l’effigie de chaque mort. La femme du président Kim Il Sung y repose aussi.

Nous montons ensuite au sommet de la tour du Juche pour une vue a 360 degrés sur la ville. Le Juche est une idéologie crée par Kim-Il Sung en 1955 et reposant sur le principe que chaque homme est maitre de son destin et décide de tout le concernant. Puis nous allons au monument fondateur du parti des travailleurs de Corée avec sa faucille, son marteau et son pinceau géant.

A notre demande, un concert à l’opéra philharmonique a été ajoute au programme (20 euros). Pas de reprise de Chopin ou Mozart, mais de la musique nord coréenne dont un morceau créé par Kim-Il Sung lui-même.

Lee nous emmène dans le métro de Pyongyang. L’escalateur nous emmène plus de 100 mètres sous terre jusqu'à un quai joliment décoré de peintures de propagande. On monte dans la rame pour un voyage d’une station.

Aujourd’hui c’est fête nationale et des centaines de personnes se sont réunis pour danser dans la rue. Spectateurs au départ, nous sommes ensuite pousse par Lim dans la ronde. Avec chacun sa partenaire, on s’essaye a la danse nord coréenne avec difficulté. Petits pas de coté, faire des gestes avec les mains, tourner autour de son partenaire, nous voilà de retour dans les années 40. Des dizaines d’yeux braqués sur nous, je ne pense pas qu’on ait bien représenté le monde occidental mais on s’est bien amusé et c’est le principal.

Nous prenons ensuite le minibus. 2h de route bosselée et nous arrivons au mont Myohyang. Je réussis à convaincre tout le monde d’y faire 3h de trekking le lendemain matin avec comme seule condition qu’il ne pleuve pas. Il pleut en effet depuis le début de l’après-midi.


Vendredi 10 Septembre 2010

Programme :
- trekking
- Mangyandai
- temple de Pohyon
- l’exposition de l’amitié internationale
- trajet Mont Myohyang – Pyongyang
- vol Pyongyang – Beijing
- vol Beijing - Singapour



Lever 5h30, il pleut.. on décide quand même de rejoindre le départ du trekking en espérant que le temps s’améliore rapidement. On marche jusqu'à la première cascade, puis jusqu’au premier des trois refuges. Le temps se détériore. Il pleut de plus en plus, la montagne est recouverte de brume et de nuages, on rebrousse chemin. Nous sommes tous en petites baskets et donc pas équipés pour un sol glissant.

On retourne prendre le petit déjeuner à l’hôtel avant d’aller à Mangyandai, la maison natale du Président Kim-Il Sung. La maison témoigne de la pauvreté de la famille ou est ne Kim-Il Sung. Selon la légende, le Président parlait et écrivait coréen à 3 ans. Et on continue la visite par le temple de Pohyon, temple bouddhiste fondé par la dynastie Koryo. Seuls des photos de moine m’intéresseront.

Puis c’est l’exposition de l’amitié internationale. Ce musée a été créé pour accueillir tous les cadeaux qu’ont reçu Kim-Il Sung et Kim Jung Il. Le musée compte plus de 150 salles et 250,000 cadeaux. Il est intéressant de noter que même les pays européens et Nord américains envoient des cadeaux. La plupart des cadeaux français (petites tours Eiffel, assiettes peintes, ..) font un peu tache face aux cadeaux envoyés par les pays d’Afrique (lances, mobilier, peaux de félins, ..).

On repart pour Pyongyang pour reprendre un avion pour Beijing. 5h de transit et nous reprenons un avion pour Singapour.


Commentaires
- La Corée du Nord n’offre aucune opportunité de payer en carte bleue ou de retirer de l’argent. Prévoir donc du cash.
- On peut payer en Euros, US dollars et Chinese RMB.L’agence nous avait conseille de prendre environ 300 euros en petites coupures. Des coupures de 10-20 euros suffisent, les magasins ayant suffisamment de coupures étrangères pour vous rendre la monnaie.
- La Corée du Nord n’est pas le paradis du shopping. Les objets en bois sont un peu kitsch. Seules des petites poupées coréennes (3 euros) et des posters de propagande (généralement 30 euros, seulement 10 euros a l’aéroport) ont retenu notre attention.



Depenses

Pekin
- taxi aeroport vers chaoyang (30-40 min) : 73 RMB
- chambre Hanting Express : 290 RMB / nuit
- visite forbidden city : 60 RMB
- visite temple du Lama : 25 RMB
- visite Behai Park : 10 RMB

Corée du Nord
- tour 5 jours avec Country Holidays : 3,360 SGD/personne
(inclusif de 2 guides, 1 chauffeur, hôtel, repas, ticket Mass Games, ..)

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Tuesday, June 01, 2010

Week-end plongee Open Water, Tioman

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Vendredi 28 Mai 2010

Vesak day.. un nouveau jour férié à Singapour qui nous offre donc une nouvelle occasion de partir en week-end. Une grande première pour moi cette fois-ci, car c’est un week-end plongée qui m’attend. Après plus de 5 ans à Singapour, je me suis enfin décidé à passer mon Open Water. Destination Tioman.

C’est donc à 2h du matin que nous prenons un taxi pour Mersing. Arrangé auprès d’un intermédiaire, Benson, le taxi singapourien nous fait passer le frontière Malaisienne et nous dépose à une station service de Johor Bahru où nous attend un taxi malaysien qui nous emmène jusqu'à Mersing. Au lieu de 2h & ½, on ne mettra que 2h et c’est donc à 4h du matin que nous sommes à la jetée de Mersing.

Le bateau n’est qu’à 6h30, on patiente donc au food court du coin. Ma dernière excursion à Tioman remonte à 3 ans environ et je suis étonné par le monde qui attend déjà sur le quai. A 6h je vais chercher nos billets auprès du comptoir de Bluewater Express. Le bateau partira avec 1h de retard, comme d’habitude. On s’installe dehors pour éviter d’attraper un rhume alors que l’air conditionné dans le bateau tourne à plein régime.

3ème stop du bateau, nous voila à ABC Beach. On se rend au B&J Diving Centre où j’avais réservé nos leçons de plongée ainsi que 2 chambres à coucher. Au bout de 30 secondes, on découvre qu’ils ont réservé 1 chambre au lieu de 2. Au bout de 10 minutes, on découvre que la guesthouse a fait une erreur et a annulé toutes leurs réservations. Il est 9h du matin, on est fatigué et on doit arpenter la moitié de l’ile à la recherche d’une chambre. Comme c’est un week-end de trois jours, les guesthouses sont toutes pleines. En repassant devant B&J, ils nous proposent de loger au centre de plongée dans la chambre du frère du gérant. On accepte. Ils se sont finalement bien rattrapés.

La première journée sera plutôt tranquille. Après avoir rempli les formulaires d’inscription, on s’assoit dans une salle pour regarder les 5 vidéos de l’Open Water. On y rencontre Alex et Irina qui passent aussi leur Open Water. Les festivités ne commenceront que le lendemain avec plongée en piscine le matin et 2 plongées en mer l’après-midi. Pour se mettre en bouche, on décide de faire maintenant les 200 mètres de nage demandée pour la certification. Pas de problème.


Samedi 29 mai 2010

8h30, nous voila au bord de la petite piscine de B&J Diving Centre avec une profondeur maximum de 2 mètres. On assemble notre équipement et je respire pour la première fois sous l’eau. Autant vous dire que je me suis senti plus rassuré au milieu des vapeurs de souffre du Kawah Ijen qu’ à deux mètres de profondeur avec un régulateur dans la bouche.
Et il a fallu en plus se plier aux traditionnels exercices de l’Open Water : remettre son masque sous l’eau, respirer sans masque, retirer son BCD sous l’eau, récupérer un régulateur coince dans le dos, .. bref que du bonheur.

Mais bon, l’appréhension est passée et c’est les deux premières des 4 plongées en pleine mer qui nous attendent l’après-midi. Deux plongées à 6-8 mètres a l’ABC House Reef avec entrainement à la remontée d’urgence, flottaison entre deux eaux, .. qui se sont plutôt bien passées. Par contre la vie marine n’y est pas extraordinaire et la visibilité pas très bonne.


Dimanche 30 mai 2010

De nouveau sur le pied de guerre à 8h30 du matin, nous prenons cette fois-ci un bateau avec une dizaine de personne. On garde notre instructeur, Jurgen, alors que l’autre groupe plongera avec Darren, un canadien qui parle plus vite que son ombre.

30 minutes de bateau et nous arrivons à Labas, lieu de notre première plongée. Ayant fait tous les exercices demandés la veille, les deux dernières plongées sont beaucoup plus axées sur la découverte du milieu sous-marin. A part quelques raies à points bleus et des poissons anges, la plongée reste plutôt décevante pour ceux qui ont fait du snorkeling a Bunaken (Manado) ou aux Perhentian Islands. Mais bon, le but du week-end est avant tout de passer l’Open Water.

Repas sur le bateau suivi de 10 minutes de « survie » à la surface, ce qui est demandé aussi pour la certification. Cela n’était peut être pas prévu, mais rester 10 minutes à se faire piquer par les méduses est devenu de la vraie survie. On enchaina ensuite par une deuxième plongée qui offrit une visibilité encore plus médiocre que la première.

De retour à B&J, c’est maintenant l’heure de notre quizz final. Ayant emprunté le manuel de JB pendant au moins 2 moi, je dois reconnaitre que j’étais plutôt calé niveau théorique. Une seule erreur sur 50 questions et nous voila certifié avec 98% de bonnes réponses.
Du coup ce fut pizza chez Sunset’s avec Alex et Irina pour fêter notre entrée dans le club des Divers et pour changer de la nourriture locale.


Lundi 31 mai 2010

Dernier jour à Tioman. Pour honorer notre nouveau statut de plongeur Open Water, nous partons de nouveau en bateau pour 2 nouvelles plongées. On découvre Fan Canyon et retournons à Labas. Nous sommes désormais habilite à plonger à 18 mètres et à s’aventurer dans les grottes et tunnels sous-marins. Ca tombe bien car c’est ce qu’avait prévu le dive master pour nous. Par contre, il n’avait sans doute pas prévu qu’au bout de 30 minutes je sois déjà sur la réserve. On remonte donc à 5 mètres pour faire le safety stop pendant 3 minutes. Je termine la plongée avec 10 bar pour 38 minutes passées à une profondeur moyenne de 14m.

La deuxième plongée sera du même niveau avec cette fois-ci un safety stop terminé sur le deuxième régulateur d’Alexandre alors qu’il me restait 10 bar..

De retour a B&J vers 15h, on se prépare et attendons le Bluewater Express de 16h30. Une petite demi-heure de retard seulement. Puis c’est de nouveau le taxi et le retour à Singapour.


Contacts

B&J Diving Centre
ABC Beach
Tel: +60-9419 12 18
http://www.divetioman.com/

Siti (Bluewater Boat tickets)
Tel: +60 - 13-7777 380


Autres contacts que nous n’avons pas utilisés:

Tioman Dive Centre
Kompong Tekek
Tel: +60-94191 228

BlueWater Express
Tel: +60-7799 5015

Seagull Express
Tel: +60-7799 4297


Principales Dépenses

- Taxi Singapour-Mersing : 140 SGD / trajet
- Bateau Bluewater Express Mersing -Tioman : 35 MYR / trajet

- Open Water : 1,000 MYR pour 2 plongées piscine et 4 plongées en pleine mer.

- Plongée : 200-210 MYR pour 2 plongées (inclus déjeuner et bateau)

- Logement : 40-70 MYR pour une chambre avec ventilateur
100-150 MYR pour une chambre avec air conditionne



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Sunday, April 11, 2010

Week-end Krakatau, West Java, Indonesie

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Jeudi 1er avril

Programme :
- vol Singapour – Jakarta
- trajet Jakarta - Carita


A l’occasion du vendredi de Pâques, nous voilà donc en route pour le Krakatau (ou Krakatoa), volcan situé entre le Nord-Ouest de l’île de Java et le Nord-Est de l’île de Sumatra.

Ce volcan s’est rendu célèbre en 1883 en s’inscrivant dans le palmarès des plus grosses éruptions jamais connues. L’éruption du 27 aout 1883 en quelques points :
- Le bruit de l’éruption est le bruit le plus fort que l’on ait jamais entendu sur terre. Le bruit a été perçu par tous barographes du monde jusqu'à 5 jours après l’explosion, l’onde de son ayant fait 7 fois le tour de la terre.
- Les cendres furent projetées à une hauteur de 80 kilomètres.
- Le nombre officiel de décès est de 36,417 que ce soit par l’explosion ou par le tsunami qui suivit.
- La température du globe descendit de 1.2 degrés Celsius et les conditions météorologiques furent changer pendant les 5 années qui suivirent.

C’est à bord d’un avion Air Asia pour Jakarta que nous nous dirigeons donc vers ce mythe. Les 40 minutes de retard au décollage et les interminables queues pour l’obtention du visa indonésien (25 USD) et de la douane (implémentation d’un système de prise d’empreintes digitales et de photo) n’entameront en rien notre excitation.

Arrivés à Jakarta, nous sommes accueillis par Diman et de son petit panneau marqué Mr Thibaud. Thibaud avait en effet passé le début de semaine à négocier les prix avec lui, avec pour résultat 8,000,000 Rp pour 4, soit 2 millions par personne. Ce prix inclus voiture, bateau, nourriture, eau, tente, .. bref tout pour 3 jours et 2 nuits (à part le logement à Carita). Globalement, on peut dire qu’une excursion au Krakatau n’est pas donnée surtout pour la région. Seulement 7-8 guides et 7-8 bateaux se partagent le marché donc il faut un peu mettre la main à la poche.

Il est presque minuit quand nous embarquons dans la voiture de Diman et de son chauffeur.



Vendredi 2 avril

Programme :
- Bateau Carita – Rakata Island
- Petit trek sur le volcan Krakatau
- Pêche


Un peu plus de 3h de route plus tard et nous arrivons à Carita, petit port de pêche. Il est 3h30 quand nous nous posons dans une chambre de la Rakata Guesthouse. Nous nous relevons à 8h30 pour le petit déjeuner qui est inclus dans la chambre. Premier nasi goreng du séjour.

Nous payons ensuite 50 % à Diman en guise d’acompte et prenons le bateau pour l’île de Rakata. Après une bonne heure de traversée, nous arrivons à Rakata avec Diman, son cuisinier, le capitaine et 2 moussaillons. Nous amarrons le bateau à une plage de sable légèrement gris et située 200 mètres en face du Krakatau. La vue est dégagée, le soleil resplendit. On se pose donc sur le sable en scrutant le moindre signe positif de l’Anak Krakatau, nouveau volcan apparu en 1927 car le volcan principal fut détruit avec l’éruption de 1883. Il semblerait que la veille, le volcan ait produit 6 éruptions de fumée dans la journée, on en espère au moins une pendant ces presque 3 jours sur l’île.

Viens l’heure du déjeuner et nous dégustons nos nasi goreng devant le volcan. La fumée blanche qui sort du volcan semble s’intensifier. Alors que l’on déguste notre ananas, une fumée grise sort du cratère, le volcan entre en éruption.. Appareils photo à la main, on ne perdra pas une miette du grand cône de fumée qui se forme à la verticale du volcan.

Apres le déjeuner, et malgré les conditions météorologiques qui se sont beaucoup dégradées, nous prenons le bateau pour l’île de l’Anak krakatau. Sur l’île, un panneau explique bien que le volcan a complètement explosé en 1883 et qu’en 1927, un nouveau volcan est apparu de l’océan qui recouvre désormais la caldera du feu volcan. On entreprend ensuite une marche d’une petite demi-heure sur la pente du volcan jusqu’au Niveau 1 du volcan, petite colline sur le flanc droit du volcan. Le Niveau 2 étant le cratère lui-même, dont l’ascension est interdite et qui parait de toute façon très périlleuse, le volcan étant très abrupte et recouvert de cendres et de petits cailloux.

Nous reprenons le bateau pour l’île de Rakata. Une petite baignade et c’est la session pêche qui commence. L’équipe a mis des crevettes à ma disposition, et la responsabilité d’un bon BBQ de poissons repose désormais sur mes épaules. Premier lancer. Pendant que Thibaud teste la tension de ma ligne, le sillon de la canne vacille. Thibaud c’est toi ? Non. Je ferre et je ramène la ligne. Un white snaper en à peine 2 minutes, ca commence bien. 10 minutes plus tard, une sorte de Trevally vient compléter le tableau de chasse. Puis Thibaud ramène un deuxième white snaper. 3 poissons en un peu plus de 30 minutes.. mais plus rien de l’après-midi ni de la soirée.

Nous dinons ensuite à proximité du feu de camp : riz, légumes, calamars fris, crevettes au chili. La journée a été longue, la nuit précédente a été courte, on se couche donc comme les poules. A peine allongés, une pluie torrentielle s’abat sur l’île. La tente prend l’eau.


Samedi 3 avril

Programme :
- Bateau Carita – Rakata Island
- Promenade sur l’île d’Anak Krakatau
- Snorkeling au pied du volcan
- Pêche


Lever 6h du matin. Courbaturés et les vêtements trempés par la pluie de la nuit, nous sortons de la tente. Petite accalmie avant que la pluie ne reprenne. Une baignade dans la mer vient nous apporter un peu de chaleur. Puis je reprends la pêche sous la pluie. Mon abnégation ne sera récompensée que par un petit poisson plat.

Nous retournons ensuite sur l’île du Krakatau pour se promener dans la partie droite de l’île ou un peu de végétations s’est reconstituée depuis la dernière éruption de lave qui date de 2008. Nous y verrons quelques oiseaux et la promenade de transforma rapidement en macro des quelques papillons géants qui vivent sur l’île.

Nous reprenons le bateau pour faire un peu de snorkeling au pied de la coulée de lave. J’apprends à mes dépends qu’un masque et un tuba ne flotte pas bien et le mien gît donc à 15 mètres de profondeur dans l’océan. Heureusement on m’en prête un et je m’adonne donc à une petite séance de photographie sous-marine. Le site n’est pas trop mal, des coraux, pas mal de poissons, mais malheureusement beaucoup poissons de la même espèce. Je verrai cependant au loin un bumphead parrotfish.

On retourne déjeuner sur la plage : riz, légumes et crevettes. Puis c’est l’activité pêche qui reprend avec cette fois un plus grand professionnalisme. N’ayant plus de crevettes, c’est au tour des crabes de passer sur l’hameçon. Diman et moi-même attrapons les crabes et Mathieu se chargent de prévenir les évasions de la forteresse de sable que nous leur avons construit. Malheureusement, seulement un nouveau petit poisson avec une dentition bien fournie, ne compensera pas les innombrables pertes qu’a subit la population des crabes de l’île.

Nous dinons ensuite sur la plage avec notamment les poissons que nous avons pêchés ces deux derniers jours, accompagne du désormais traditionnel riz, légumes, brochettes de crevettes et sauce au chili.

La pluie reprendre et nous forcera à jouer au président a l’abri sous une bâche.


Dimanche

Programme :
- Snorkeling
- Bateau Rakata Island – Carita
- Trajet Carita – Jakarta
- Vol Jakarta - Singapour

Lever 7h30. On petit déjeune sur la plage en espérant une deuxième et dernière éruption du volcan. Il n’en sera rien et nous reprenons donc le bateau pour Carita. En chemin, on nous arrête faire du snorkeling. Toujours sympa. Quelques parrotfishes mais rien d’exceptionnel. Nous repartons ensuite pour Carita.

On retourne à la Rakata Guesthouse ou nous déjeunons et prenons une douche. Puis ce sont les trois heures de route jusqu'à Jakarta. Diman nous fait prendre une route alternative afin de prendre quelques photos de paysages de champs et de rizières. En chemin, on donne les 50% restants à Diman.

Arrivés à l’aéroport, on donne un petit tip à Diman et allons diner dans l’aéroport. Il a compris que nous serions intéressés pour revenir dès que le volcan crache des torrents de lave, et nous promet donc de nous envoyer un petit texto le moment venu. Le vol Air Asia partira avec 1h de retard, comme d’habitude…


Principales dépenses :

- Visa Indonésie : 25 USD
- Nuit à la Rakata Guesthouse : 120,000 Rp / chambre avec ventilateur.
- Guide (inclus voiture, bateau, …) : 8,000,000 Rp pour 4 personnes pour 3 jours
- Déjeuner à la Rakata Guesthouse : environ 20,000 Rp / personne
- Taxe aéroport international : 150,000 Rp


Contacts :

- Rakata Hotel & Restaurant, Carita.
Jalan Raya Pantai Carita Km 9 Labuan – Banten
Tel : +62 (0) 253 801171 HP : +62 – (0)81584974276

- Diman, Guide West Java
HP : +62 – (0)818 185 884

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Saturday, April 10, 2010

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Tuesday, February 23, 2010

Papua, Irian Jaya - Indonesia

Comme chaque année, le nouvel An Chinois nous offre l’opportunité de partir une bonne semaine en vacances. Cette année la destination choisie est la Papouasie indonésienne, aussi appelé Irian Jaya. Accompagnés par 6 amis, ce sont 6 jours de découverte de la vallée de Baliem (Baliem Valley) qui nous attendent.

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Vendredi

Programme :
- vol Singapour - Jakarta - Makassar – Jayapura


Ce départ en vacances commence avec une heure de retard. Le vol Air Asia qui doit nous emmener de Singapour à Jakarta est en retard. Une heure et demie plus tard, nous dinons dans un fast food japonais de l’aéroport de Jakarta après s’être acquitté des USD 25 pour le visa indonésien. Ce seront ensuite 3h45 sur Lion Air pour Jayapura avec un stop-over de 20 minutes à l’aéroport de Makassar (Sulawesi).


Samedi

Programme :
- permis de trek à Jayapura
- vol Jayapura - Wamena


Arrivés à l’aéroport Sentani de Jayapura, nous remarquons que les papous ont une forte ressemblance avec les aborigènes d’Australie, la même peau très foncée et le nez un peu écrasé. A peine passés le portique, nous rencontrons notre premier papou vêtu de sa koteka (étui pelvien).Nous prenons une voiture pour le poste de police situé à 15-20 minutes de l’aéroport. Il nous faut en effet un permis pour voyager à l’intérieur de la Papouasie.

Ayant tout prévu, nous sommes déjà munis de 2 photos d’identités et 1 photocopie du passeport. Nous faisons une photocopie du visa dans la seule boutique environnante et remettons tout aux policiers. Le visa est gratuit et il nous faut attendre une bonne heure avant d’avoir le permis. On en profite pour déjeuner dans un boui-boui à proximité du poste de Police. Une fois le permis en poche, nous retournons à l’aéroport pour notre vol Jayapura-Wamena. Dans la file du check-in, on rencontre un papou qui nous demande d’acheminer un sac de sucre à Wamena. On accepte et embarquons dans le petit avion à hélices de la compagnie Trigana.

Une fois arrivés à l’aéroport de Wamena, on y rencontre Malvin, le frère du papou qui nous a confié le sac de sucre. Il parle bien anglais et se présente comme guide. On apprendra par la suite qu’il travaille à l’aéroport de Wamena et a accès à tous les listings des passagers.. facile pour lui de trouver les touristes à aborder. Accompagné de son pote Pelnius (guide aussi), il nous emmène à l’hôtel en face de l’aéroport. Celui-ci est complet (et cher) et nous posons donc nos sacs au Ranu Jaya II situe à 100 mètres à gauche en sortant de l’aéroport. On part dans une petite salle pour parler affaire.

On définit avec lui un programme pour 5 jours et demi :
- Wamena – Kilise (mi-voiture / mi-trek)
- Kilise – Vesagales
- Vesagales – Sogosimo
- Sogosimo – Itugi
- Itugi – Wamena (mi-trek / mi-voiture)
- Kurulu (demi-journée pour lac de sel et cérémonie papou)

Cela inclue toute la nourriture, les trajets en voiture, les porteurs, la cérémonie papou, le sacrifice d’un cochon. Par contre cela exclu l’eau et les tips qu’il faut donner aux papous quand on les prend en photos (cigarettes kretek ou billets de 2,000 Rp) . Il semblerait qu’il y ait des rivières partout, on utilisera les pastilles purifiantes à bon escient. Le prix de départ pour 7 personnes est de 27 millions de roupies. On négocie à 24.5 millions. Le prix de 3.5 millions de roupies indonésiennes par personne est bien inferieur à ce que l’on avait vu sur les sites des agences de tourisme. Malvin a l’air professionnel, on lui fait confiance et accepte le programme. On paye 10 millions maintenant et on paiera 14.5 millions à la fin du séjour. Il nous remet même un accusé de paiement.

On part diner à 17h30. Premier nasi-goreng du séjour. Ne trouvant pas de bémo pour rejoindre le marche, on retourne à l’hôtel et terminons la soirée autour d’un jeu de cartes. A noter que l’alcool est interdit en Papouasie.


Dimanche

Programme :
- Trek Wamena – Kilise
- Promenade autour de Kilise

Lever 8h. Réveil sous la douche à l’aide d’un bac d’eau froide. Pas sur que nous puissions nous laver dans la montagne donc il faut bien se forcer maintenant. Après le petit déjeuner, on prend la voiture pour le marche de Wamena, un terrain vague avec quelques vendeurs de fruits et légumes et quelques boutiques. On y achète quelques bouteilles d’eau minérale. 30 minutes plus tard, la voiture nous dépose au milieu d’un grand terrain rocailleux encadré par les montagnes.. le trek commence. Ce n’était pas prévu, mais les porteurs portent nos sacs et toute la nourriture. Avec les porteurs, voila donc un petit groupe de 14-15 personnes à franchir les premières difficultés du trek.

Seulement 2h30 de marche pour rejoindre Kilise mais la première partie est vraiment raide. A mi-parcours, je récupère mon sac.. il est vraiment lourd et mon porteur est déjà bien chargé. Les montées et les ponts en bois peu rassurants s’enchainent jusqu'à notre arrivée à Kilise. On dépose nos sacs dans le village et décidons de marcher dans les hauteurs du village. 1h plus tard, on rejoint un petit village où nous rencontrons deux papous qui sont équipés de leur koteka. Apres une longue séance photo, ils nous font une démonstration pour allumer un feu avec de la paille et un bout de bois (20,000 Rp).

On retourne ensuite à notre village. Melvin nous emmène dans le village. On y récupère un grand fruit rouge qui nous sera servi pour le dîner du soir. Concernant nos repas, c’est presque toujours : thé et galettes de farine pour le petit déjeuner, soupe de légumes et nouilles pour le déjeuner et riz et légumes pour le diner.

A la fin du dîner, on rejoint les porteurs dans la hutte qui sert de cuisine. Un des porteurs récupère le fruit rouge qui a été bouilli. Il le malaxe et le presse pour en séparer les pépins. Le résultat ressemble à un coulis de tomate. Pas mauvais. On rejoint ensuite notre petite hutte pour y dormir à même le sol.


Lundi

Programme :
- Trek Kilise - Sogosimo


Je me lève à 6h du matin. Trop mal au dos. Cette première nuit en altitude ne fut une réussite pour personne : le froid, les ronflements, la dureté du sol, .. Comme bouquet final, nous décidons de réveiller nos 3 retardataires en lâchant un petit cochon dans la hutte. Notre tentative fut avortée quand le cochon hurla à la mort à l’approche de la hutte, mais l’idée était bonne.

A 9h30 nous reprenons notre route. On descend dans la vallée jusqu'à un village. On y aperçoit un arbre à kotekas. La koteka vient donc d’un fruit que les papous font sécher et vide de son contenu. On arrive plus tard à une rivière. On s’y pose une bonne heure et en profitons pour se laver dans l’eau très fraiche de la rivière devant le regard amusé des dizaines d’enfants qui se sont entassés autour de nous.

La montée juste après la rivière est vraiment très rude. Nos sacs sur le dos, il nous faudra deux heures pour rejoindre un petit village avant Sogosimo. Armé de son arc, le chef de la tribu nous accueille. Il fait semblant de nous tirer dessus, on s’éclipse donc pour Sogosimo. A peine arrivés, les locaux se regroupent autour de la guesthouse. Ils déballent arcs, haches, colliers, .. le marche est ouvert. On déjeune et allons nous promener au bord de la rivière. Un concours de ricochets avec les enfants plus tard et nous retournons à la guesthouse. Le chef du village précédent est là. Il a sa koteka, il rajoute un os dans le nez, on a la photo du séjour.

Pendant le diner, Melvin nous explique pourquoi nous sommes à Sogosimo ce soir au lieu de demain. Nous n’irons pas à Vesagales. Il a jugé que certains d’entre nous auront du mal physiquement. Le trajet Kilise-Vesagales est très court mais très rude. Ce sera finalement pas plus mal de faire une journée de trek en moins.
Après le dîner, Yohann et Marc commencent les négociations pour un arc et une hache. Les négociations prennent du temps en Papouasie donc on les invite à reprendre les discussions le lendemain matin.


Mardi

Programme :
- Trek Sogosimo - Itugi


Levés à 7h30, nous prenons notre bain dans la rivière. De retour à la guesthouse, les négociations pour l’arc et la hache se terminent, les papous cèdent sur les prix. Il n’y a que 2,000 touristes par an en Papouasie et nous ne sommes pas dans la saison touristique (été) donc ils ont peu d’opportunités de vendre aux touristes.

Nous partons à 9h30. Cette journée est encore très rude. On arrive vers 14h à une petite source ou nous remplissons les bouteilles. 40 minutes plus tard et nous arrivons à Itugi. En face, nous apercevons le point de départ du trek, nous sommes de l’autre côté de la vallée.


Mercredi

Programme :
- Trek Itugi – Wamena
- Trajet Wamena - Kurulu

Deux options s’offrent à nous aujourd’hui :
- suivre les porteurs pour 1h30 de marche jusqu’au point de départ du trek
- marcher 3h30 sur le flanc de la valle avant de rejoindre le point de départ.
Ayant déjà eu une journée de trek en moins, on décide de prendre la deuxième option. C’est donc à 10h que nous nous mettons en route.

Les deux premières heures sont très rudes. On arrive ensuite au sommet. Les paysages sont superbes là-haut, pas mécontent d’avoir choisi cette option. Il ne reste plus que du plat ou de la descente pour rejoindre la voiture. Une fois dans la voiture, on s’arrête au marché de Wamena pour un Sprite bien mérité. Au déjeuner, nous rencontrons Jali. C’est un chef de tribu qui nous organise la cérémonie du lendemain. Il arbore déjà ses peintures de guerre, la journée de demain promet.

On prend ensuite la voiture pour Kurulu. On se promène un peu dans le village. Au dîner, Jali vient nous rendre visite. Il est vraiment excité par cette cérémonie. On essaye cependant de rentabiliser au mieux nos vacances et essayons de placer la visite d’une mine de sel avant la cérémonie. Le problème c’est qu’il faut 3h aller-retour et que nous ne sommes pas sur qu’il y ait du monde tôt le matin. De plus Jali est vexé que nous ne placions pas la cérémonie comme priorité numéro 1. Comme c’est vraiment le cas, on oublie la mine de sel et nous nous concentrerons sur la cérémonie. La communication est rétablie avec Jali. Il nous joue un peu de musique avant d’aller se reposer pour le lendemain.

Après avoir écrasé une trentaine d’araignées dans la chambre, on se couche.


Jeudi

Programme :
- momie
- céremonie papou
- trajet Kurulu - Wamena

Après le petit déjeuner nous partons dans le village à côté de la guesthouse. On nous y montre une momie vieille de 385 ans. Nous partons ensuite pour la cérémonie.

Un long sentier nous emmène jusqu'à une clairière. Jali nous attend au sommet d’une tour de guet. Il tire une flèche à quelques mètres de nous, on approche peu rassurés. Rapidement une dizaine de guerriers surgissent dans la prairie et simulent une bataille. Les conflits sont encore présents en Papouasie indonésienne mais plutôt rares. Bref, une fois la bataille terminée, on les rejoint dans le village. Quelques danses plus tard et vient l’heure du sacrifice d’un cochon que Melvin avait acheté pour l’occasion. A seulement 2 mètres de l’animal, Jali lui décoche une flèche dans le cœur.

Une fois mort, les papous lui coupent les oreilles et la queue. Puis le cochon est placé sur un brasier de manière à lui bruler légèrement la peau afin qu’elle s’enlève plus facilement. Le cochon est ensuite vidé de ses entrailles. Pendant ce temps la, les pierres du feu sont placées dans un trou. On y rajoute une épaisse couche de feuilles sur laquelle sont posées des patates douces. Puis on y rajoute des feuilles et des pierres chaudes. Le cochon est ensuite pose au sommet. Les papous remettent des feuilles tout autour et laissent cuire pendant 1h. Les pierres chaudes vont en fait cuire les légumes et le cochon à la vapeur, les feuilles empêchant la vapeur de s’échapper facilement… très ingénieux. La cérémonie se termine ensuite par une dégustation de patate douce et de cochon, ainsi que de la vente de colliers et haches. Ces haches étaient en fait utilisées pour couper les phalanges des femmes. La tradition était de couper une phalange à sa femme des que l’on perdait un être cher, mais cette tradition est maintenant révolue.

De retour à la guesthouse, nous donnons 100,000 Rp à chaque porteur pour les remercier du voyage. Nous retournons à l’hôtel Ranu Jaya II de Wamena. On paye les 14.5 millions à Malvin et lui donnons 200,000 Rp supplémentaires pour le remercier du voyage qu’il a très bien organisé.


Vendredi

Programme :
- vol Wamena - Jayapura
- lac Sentani


Malvin nous accompagne quand même à l’aéroport. Il nous donne les billets retour pour Jayapura et nous rend le permis de trek. Nous retournons à l’aéroport de Sentani. 10 minutes de marche et nous posons nos sacs à l’hôtel Mansapur Rani. Nous prenons ensuite un mini-van (ojek) pour le lac de Sentani (6km, 100,000 Rp). On se pose dans un restaurant au bord de l’eau pour un très bon repas de poissons.

Nous prenons ensuite un bateau pour se promener sur le lac (3h, 450,000 Rp). On se rend d’abord au premier village. A peine arrivés il commence à pleuvoir. On se retrouve donc bloqué sous le toit de la salle des fêtes du village. Il ne nous reste plus qu’a attendre une accalmie et repartir pour Wamena.

Après une semaine de nouilles et de riz, on passe notre dernière soirée dans une pizzeria de Wamena. On s’y explose le bide avant de retourner à l’hôtel.


Samedi

Programme :
- vol Wamena – Makassar – Jakarta - Singapour


La journée de samedi fut exclusivement consacre au retour à Jakarta puis à Singapour.



Principales dépenses :
- visa Indonésie : 25 USD
- Taxe aéroport domestique Jakarta : 150,000 Rp
- vol Jayapura-Wamena : 830,000 Rp
- vol Wamena-Jayapura : 400,000 Rp
- Taxe aéroport domestique Wamena : 35,000 Rp
- chambre hôtel : 130,000 Rp / personne
- guide/porteurs/nourriture : 3,500,000 Rp / personne
- Bateau lac Sentani : 150,000 Rp/heure



Budget : Comptez 6,500,000 Rp / personne

Contacts

- Hotel Manapur Rani (Guesthouse Sentani)
Jl. Yabaso 113 Sentani 90 (200 meters from Airport)
Sentani – Papua – Indonesia
Tel : 591219

- Malvin (guide Wamena)
Malvin Kogoya
Alama Wamena, Agen Apiastar, Papua, Indonesia
Tel: +62-81344032671
Pas d'adresse email.



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