Trônant à 2,368 mètres d’altitude, le Kawah Ijen n’est pas le plus difficile des volcans que nous avons eu à gravir. C’est même le meilleur rapport qualité-effort. Avec sa production de 4 tonnes de soufre par jour, le volcan est l'une des plus grandes réserve de soufres naturels d'origine volcanique mais cette exploitation à l'ancienne est plutôt anecdotique à l'échelle de la production mondiale de soufre.
Le cratère du Kawah Ijen abrite un lac acide ovale d'un kilomètre de longueur, de 600 de largeur et couleur turquoise due à l'extrême acidité de ses eaux, ce qui lui vaut d'être considéré comme le lac le plus acide du monde.
Il nous manquera un jour pour enchainer avec l’ascension du volcan voisin, le Merapi. Ce dernier fera s’en doute l’objet d’un prochain voyage. Mais pour l’heure voici le récit du week-end : opération soufre au Kawah Ijen.
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Vendredi 10 Avril 2009
Programme:
- vol Singapour – Surabaya
- trajet Surabaya - Sempol
Lever 5h30. Je rejoins Thibaud à 6h15 à l’aéroport. Deux heures de vol Silkair et nous voila à un aéroport que je ne connais que trop bien, l’aéroport de Surabaya.
Deux options s’offrent à nous pour rejoindre Bondowoso : le bus (5h, 24,000 Rp) ou le taxi. Le timing étant plutôt short ce week-end, aujourd’hui en particulier, on opte pour le taxi. Le comptoir officiel de taxi coûte cher (750,000 Rp), on négocie en direct 5 minutes avec un taxi pour faire descendre le prix à 550,000 Rp. à noter que le volcan est également accessible depuis le Sud (Banyuwangi), mais le trajet est plus long et la route nécessite la location d’un 4x4 et s’avère donc être une option plus couteuse.
Une petite heure après être partis, on demande au taxi de s’arrêter à Sidoarjo pour visiter LAPINDO, c’est le nom donné par les locaux à cette catastrophe naturelle qui à vu un gisement de boue et d’eau ensevelir 9 villages entiers et qui ne semblent pas s’arrêter de si tôt. Je me souviens encore, il y à plus de deux ans, que notre trajet pour le Semeru avait été fortement perturbé par la coulée de boue. Je ne pensais pas que le mal était si profond.
Le 29 Mai 2006, la compagnie LAPINDO fore le sol à la recherche d’une poche de gas. Plutôt que du gas, ce sera un geyser de boue que l’entreprise découvrira. Tardant à reboucher le trou, le débit de boue augmente pour vite devenir inarrêtable et plongea plus de 12,000 personnes dans le désarroi, malgré un dédommagement de 5.5 million de roupies par famille (550 dollars).
D’une catastrophe, les indonésiens arrivent à en faire un business. Si les revenus vont aux victimes, alors cela me choque moins. Des échafaudages emmènent au sommet de la digue qui à été construite. Au pied des échafaudages, un groupe d’indonésiens récoltent les droits d’entrée (5,000 Rp/personne). Au sommet de la digue, des motos attendent pour emmener les touristes autour du lac. Ils vendent également des DVD de la catastrophe. On s’en tient pour l’instant à quelques photos du geyser et des maisons et arbres recouvert par le mélange d’eau et de boue.
On reprend la voiture et nous arrêtons pour déjeuner après plus de trois heures de route. Premier nasi-goreng et riz rose d’une longue série... On arrive à 15h à Bondowoso. Nous allons directement à la station de bus pour tenter de rejoindre Sempol aussi vite que possible car le PHKA de Sempol, qui délivre les permis pour le Kawah-Ijen ferme ses portes à 17h. La station de bus est presque vide. Le guichetier confirmera notre crainte, les bus pour Sempol sont finis, le prochain sera demain à 6h30. On se met donc en quête d’un bémo, sorte de mini-bus. Quand le bémo est plein, c’est 15,000 Rp par personne pour rejoindre Sempol. Là, nous ne sommes que deux à vouloir rejoindre Sempol.. les chauffeurs locaux nous proposent 300,000 Rp et semblent peu enclin à la négociation. Partant une première fois, ils reviennent vers nous et proposent 250,000 Rp. On n’a pas trop le choix, il faut qu’on soit à Sempol ce soir et avoir suffisamment de temps pour organiser l’ascension du lendemain.
Nous voila donc allongés à l’arrière du Bémo. Après près de deux heures de route cabossée, nous arrivons à un poste de garde ou il nous suffira d’inscrire nos noms sur le registre et de nous acquitter de 10,000 Rp par personne. Il est 17h et nous ne sommes pas encore à Sempol… Trois kilomètres plus loin et nous arrivons à l’Arabika Guesthouse, qui semble être connue de tous les locaux. On y prend une chambre avec deux lits (125,000 Rp). Nous organisons ensuite notre ascension avec le préposé de la guesthouse. Il n’a visiblement pas fait ses études à Oxford et sommes donc heureux de voir un touriste indonésien nous aider à faire les traductions. On demande deux Ojeks (mobylettes) avec chauffeurs pour le lendemain à 4h30 (35,000 Rp/trajet/personne). Les touristes nous disent qu’on peut en trouver un peu moins cher dans la rue. On va au plus simple et on accepte le prix de la guesthouse.
Nous dînons ensuite et rencontrons un égyptien et sa copine qui vivent à Singapour, ainsi qu’un français qui travaille pour un tour opérateur et emmène deux hollandais faire le tour de Java et Bali. Il est 22h, l’heure d’aller se coucher pour une petite nuit.
Samedi 11 Avril 2009
Programme :
- Ascension du volcan Kawah-ijen
- Cascade Air Terajun
- trajet Sempol - Bondowoso
Lever 4h10. Les chauffeurs sont déjà prêts. On avale le petit déjeuner fourni avec la chambre (café, œuf durs et toasts) et prenons la route. 20 à 30 minutes d’un magnifique trajet, une mer de brume stagnant au pied du volcan, et nous voila au PHKA de Pos Paltuding. Le Lonely Planet annonçait qu’il n’ouvrait qu’à 7h30h du matin, il n’en est rien. Nous nous enregistrons à nouveau (15,000 Rp/personne). Il est 5h du matin et nous débutons les 3km de marche. Il fait un peu frais, mais malheureusement pas assez frais pour étrenner tous les vêtements de compétition dont j’ai fait l’acquisition avant de partir en week-end.
En chemin, nous rencontrons déjà des porteurs de soufre qui viennent déposer leurs chargements de soufre.
Aprės environ 40 minutes, nous arrivons à une petite maisonnette ou les porteurs viennent peser le soufre. Le système de balance semble plutôt archaïque. Une fois le chargement pendu à l’esse, un poids est coulissé sur une tige en fer afin de déterminer le poids du chargement. Un préposé note les poids sur un carnet, le poids déterminant le salaire que recevra chaque porteur. Les porteurs font généralement 4 allers-retours par jour avec des chargements pesant généralement de 70 à 85 kg. Les porteurs reçoivent à peu près le double du salaire moyen (5 euros par jour), mais leurs conditions extrêmes de travail, ne leur donne qu’une espérance de vie de 40 ans.
On se remet en route pour environ le dernier tiers de l’ascension. Chaque porteur que nous photographions demande généralement des cigarettes, parfois un peu d’argent. Je distribue donc quelques cigarettes. De nombreux paniers de soufre jonchent aussi le parcours, sans doute des porteurs qui essayent de profiter au maximum de la récolte du soufre en retardant la pesée. Les conditions météorologiques se détériorent généralement vers 10h, les porteurs désertent donc le cratère.
Il est 6h du matin et nous apercevons en contrebas le cratère, son lac et les fumeroles de soufre. En bas, des dizaines de porteurs semblent s’afférer à la collecte. La vue sur le cratère est un peu couverte, on décide donc de descendre plutôt que de faire le tour du cratère, à noter que la descente dans le cratère est vivement déconseillée. Certains touristes seraient morts de crise cardiaque, de suffocation ou de chute. Thibaud, pour me préparer au voyage, m’avait même montre un site internet ou un photographe disait avoir saigné du nez pendant 3 jours suite à la descente dans le cratère. C’est donc au péril de notre vie que nous commençons la descente. Le chemin est un peu raide, et surtout très étroit, ce qui ne facilite pas le croisement avec les porteurs qui montent et qui descendent. Pas d’hostilité de leur part, contrairement à ce que racontent certains sites Internet, mais il ne faut cependant pas oublier que nous sommes sur le lieu de travail et faire tout pour éviter de les gêner.
Avec de nombreuses séances photos il nous faut un bon quart d’heure pour arriver tout en bas. Sur notre gauche, deux porteurs collectent le soufre d’une fumerole à l’aide d’une barre de fer, ils cassent le soufre et déposent les morceaux dans leur panier. L’odeur n’est pas aussi forte que nous avons pu le voir dans d’autres volcans, comme le Sibayak à Sumatra. Une écharpe sur le nez, nous avançons prudemment, guettant un coup de vent qui nous enverrait un nuage de soufre sur nous. Les porteurs sont eux complètement dans le nuage de soufre. Généralement équipés uniquement d’un chiffon mouillé dans la bouche, ils se reculent fréquemment des que l’air devient trop irrespirable à quelques mètres des fumeroles, je sens déjà une forte irritation de mes yeux. On avance donc vers le lac, un peu plus loin des fumeroles. Les fumées se font parfois menaçantes et nous reculons régulièrement vers le lac. Le soufre sort en effet de terre à l’état gazeux (a environ 200 degrés Celsius). Il refroidit et se transforme en concrétions jaunâtres. Un système de canalisation permet de diminuer le temps de refroidissement et d’améliorer le rendement des fumeroles. En 1976, une énorme bulle de gaz sulfureux à soulevé la surface du lac et à éclaté asphyxiant et tuant onze travailleurs de l'exploitation
Nous sympathisons avec un porteur qui nous invite à essayer de porter son chargement de 70kg (aidés aussi par un petit pourboire). Posé sur deux seaux, il nous faut nous accroupir, passer la tête sous la barre et se relever avec le chargement… plutôt périlleux, d’autant plus qu’on ne veut pas lui mettre tout son chargement par terre. Il remonte vers le sommet, on décide de le suivre. Nous souhaitons désormais faire le tour du cratère afin d’avoir une vie imprenable sur le lac et sur les fumeroles. Arrivés au sommet, nous décidons de tourner sur notre gauche. D’abord en montée, le chemin est ensuite plutôt plat.
La vue est toujours légèrement couverte, un voile blanchâtre stagnant au dessus du lac. Après une vingtaine de minutes, alors que nous entamons une pause goûter, la vue devient complètement dégagée et nous voyons enfin clairement l’eau turquoise du lac. Une bonne cinquantaine de photos plus tard et nous nous remettons en chemin. Tournant dans le sens opposé des aiguilles d’une montre, nous nous arrêtons fréquemment pour profiter des nouveaux angles de vue sur les fumeroles et le lac.
On se remet en route pour environ le dernier tiers de l’ascension. Chaque porteur que nous photographions demande généralement des cigarettes, parfois un peu d’argent. Je distribue donc quelques cigarettes. De nombreux paniers de soufre jonchent aussi le parcours, sans doute des porteurs qui essayent de profiter au maximum de la récolte du soufre en retardant la pesée. Les conditions météorologiques se détériorent généralement vers 10h, les porteurs désertent donc le cratère.
Il est 6h du matin et nous apercevons en contrebas le cratère, son lac et les fumeroles de soufre. En bas, des dizaines de porteurs semblent s’afférer à la collecte. La vue sur le cratère est un peu couverte, on décide donc de descendre plutôt que de faire le tour du cratère, à noter que la descente dans le cratère est vivement déconseillée. Certains touristes seraient morts de crise cardiaque, de suffocation ou de chute. Thibaud, pour me préparer au voyage, m’avait même montre un site internet ou un photographe disait avoir saigné du nez pendant 3 jours suite à la descente dans le cratère. C’est donc au péril de notre vie que nous commençons la descente. Le chemin est un peu raide, et surtout très étroit, ce qui ne facilite pas le croisement avec les porteurs qui montent et qui descendent. Pas d’hostilité de leur part, contrairement à ce que racontent certains sites Internet, mais il ne faut cependant pas oublier que nous sommes sur le lieu de travail et faire tout pour éviter de les gêner.
Avec de nombreuses séances photos il nous faut un bon quart d’heure pour arriver tout en bas. Sur notre gauche, deux porteurs collectent le soufre d’une fumerole à l’aide d’une barre de fer, ils cassent le soufre et déposent les morceaux dans leur panier. L’odeur n’est pas aussi forte que nous avons pu le voir dans d’autres volcans, comme le Sibayak à Sumatra. Une écharpe sur le nez, nous avançons prudemment, guettant un coup de vent qui nous enverrait un nuage de soufre sur nous. Les porteurs sont eux complètement dans le nuage de soufre. Généralement équipés uniquement d’un chiffon mouillé dans la bouche, ils se reculent fréquemment des que l’air devient trop irrespirable à quelques mètres des fumeroles, je sens déjà une forte irritation de mes yeux. On avance donc vers le lac, un peu plus loin des fumeroles. Les fumées se font parfois menaçantes et nous reculons régulièrement vers le lac. Le soufre sort en effet de terre à l’état gazeux (a environ 200 degrés Celsius). Il refroidit et se transforme en concrétions jaunâtres. Un système de canalisation permet de diminuer le temps de refroidissement et d’améliorer le rendement des fumeroles. En 1976, une énorme bulle de gaz sulfureux à soulevé la surface du lac et à éclaté asphyxiant et tuant onze travailleurs de l'exploitation
Nous sympathisons avec un porteur qui nous invite à essayer de porter son chargement de 70kg (aidés aussi par un petit pourboire). Posé sur deux seaux, il nous faut nous accroupir, passer la tête sous la barre et se relever avec le chargement… plutôt périlleux, d’autant plus qu’on ne veut pas lui mettre tout son chargement par terre. Il remonte vers le sommet, on décide de le suivre. Nous souhaitons désormais faire le tour du cratère afin d’avoir une vie imprenable sur le lac et sur les fumeroles. Arrivés au sommet, nous décidons de tourner sur notre gauche. D’abord en montée, le chemin est ensuite plutôt plat.
La vue est toujours légèrement couverte, un voile blanchâtre stagnant au dessus du lac. Après une vingtaine de minutes, alors que nous entamons une pause goûter, la vue devient complètement dégagée et nous voyons enfin clairement l’eau turquoise du lac. Une bonne cinquantaine de photos plus tard et nous nous remettons en chemin. Tournant dans le sens opposé des aiguilles d’une montre, nous nous arrêtons fréquemment pour profiter des nouveaux angles de vue sur les fumeroles et le lac.
Une heure après avoir entamé le tour du cratère, nous nous retrouvons bloqués, un ravin tout droit et une grande pente à droite qui ne semble pas nous mener facilement de l’autre côté. Le plan du cratère (merci Wikipedia) semble confirme qu’il ne soit pas possible d’en faire le tour complet.
Nous commençons cependant la descente. Mes chaussures manquant d’adhérence, je passe plus de temps sur les fesses que sur mes deux jambes. Cette voie ne nous semble pas très accessible. Traverser une forêt sur la gauche nous permettrait peut être de rejoindre un des sommets mais l’ascension pourrait rapidement se transformer en escalade. Avec deux biscuits et 50cl d’eau, nous pensons plus prudent de rebrousser chemin. L’essentiel est atteint. D’ailleurs il est 10h et les nuages commencent déjà à recouvrir le cratère. Le soufre commence même à remplir une bonne partie de la cuvette. Heureusement que nous n’étions plus en dessous. On rejoint la face Sud-Est du cratère ou nous nous arrêtons pour photographier les porteurs qui remontent. Nous y rencontrons un groupe de touristes indonésiens plutôt amusés par Thibaud qui à malencontreusement fait dévaler le filtre de son Reflex sur une dizaine de mètres. Nous retournons ensuite à la pesée. On y achète eau et biscuits et regardons les porteurs se succéder à la balance. Ils ont tous la même technique : haussement des épaules pour pendre les paniers à l’esse, tapotage sur la barre pour qu’elle soit en équilibre et ajustement du poids. Cherchant à immortaliser la pesse, nous nous levons des qu’un chargement nous semble dépasser les 85kg. Le record du jour : 106kg.
On redescend ensuite à Pos Paltuding, désireux de connaitre le sort réservé aux blocs de soufre. Nous tourons à gauche vers les maisons. Sur le sentier, de nombreux grains jaunâtres jonchent le sol, nous sommes sur la bonne voie. Après 10 petites minutes, nous apercevons un hangar. On y rentre. Notre présence de semble pas les déranger, nous commençons donc notre étude du site. Au fond du hangar, le soufre est pelleté sur une plateforme. Des feux allumés sous la plateforme chauffent un liquide dans lequel le soufre est fondu. Le liquide orangeâtre est ensuite collecté dans un container puis déverse sur du carrelage. Une fois sèches, les plaques sont ensuite concassées et mis dans des sacs. Le soufre est utilise principalement pour la fabrication d’allumettes, la vulcanisation des pneus et l’industrie pharmaceutique.
Nous retournons à Pos Paltuding et nous posons au Warung (cantine) pour un troisième nasi-goreng en autant de repas. Il est désormais midi et demi et nous souhaitons nous rendre à la cascade (Air Terajun). Le PHKA est vide. Un vieux monsieur se propose de nous arranger deux mobylettes mais ne comprend pas où on veut aller. Nous sommes ensuite accostés par le groupe d’Indonésiens rencontrés précédemment. Ils se proposent de nous emmener en voiture. Ils sont déjà 7 dans un monospace mais se serrent à 4 à l’arrière en nous laissant une place plus que confortable malgré notre insistance pour être traiter avec moins d’égard. Ils nous emmènent tout d’abord à une mini-cascade d’eau verte qui semble provenir du lac d’acide.
On se rend ensuite à la cascade Air Terajung. Le débit est impressionnant mais, scéniquement, nous avons vu plus belles cascades dans la région, notamment celle de Sipiso-piso à Sumatra. Nous faisons un bain de pied dans les sources d’eau chaude à cote de la cascade. La cascade et les sources d’eau chaude semblent couter 2,000 Rp par personne. Les indonésiens payent pour nous. On avait comme plan de retourner à Sempol pour prendre un bémo le lendemain matin pour Bondowoso mais ils se proposent de nous emmener des ce soir à Bondowoso. Nous nous trouvons face à une énorme montée. La voiture part donc à vide et nous montons à pied. Nous arrivons à un village ou tout le monde accourt vers nous pour se faire prendre en photo. Il s’agit d’un village ou la plupart des habitants travaillent dans les plantations de café gouvernementales.
On reprend donc la voiture pour refaire la route extrêmement mauvaise jusqu'à Bondowoso. Notre chauffeur excelle pour éviter les nids de poule et nous rejoignons la ville en une heure et demie. On s’arrête pour diner dans un restaurant très local pour y manger des boules de viande (Bakso) avec un riz enveloppé dans une feuille de banane (Lontong). Thibaud et moi avions décidé de tous les inviter pour les remercier de cet après-midi mais ils réussirent à payer pour nous sans que l’on s’en rende compte à priori de classe moyenne, voire supérieure, le couple d’indonésiens et leurs amis nous ont achemines tous fais payes jusqu'à destination. Ils nous déposent même dans un hôtel et attendent de voir si nous prenons la chambre ou s’il faut nous déposer ailleurs. La chambre (50,000 Rp) est plutôt spartiate. On la prend et remerciant chaleureusement nos généreux mécènes. Après une douche à l’aide d’un bac d’eau froide, nous partons visiter le centre-ville.
Nous tombons sur la fête des enfants. Peut être est-ce tous les samedis la même chose, toujours est-il que tous les jeunes et très jeunes de Bondowoso semblent se retrouver sur une place avec attractions et jeux. Tous les locaux nous regardent. Peu de caucasiens doivent passer la nuit ici. Résistant à l’envie de faire un tour en petit train, on se trouve une petite échoppe pour boire un café et retournons à l’hôtel.
Dimanche 12 Avril
- trajet Bondowoso - Surabaya
- LAPINDO, Danau Lumpur
- vol Surabaya-Singapour
Lever 5h du matin. Nous prenons un Becak (bicyclette avec un fauteuil pour le passager) pour aller jusqu'à la station de bus. Il est 5h50 du matin, juste à temps pour prendre le bus pour Surabaya (24,000 Rp). Le bus est plutôt vide au départ ce qui nous permet de prendre nos aises. Il se remplit par contre très vite à chaque arrêt. Sur les 5 heures de bus, j’en dors 4, ce qui me laisse tout juste assez de temps pour apprécier le balais incessant des vendeurs, chanteurs, mendiants, .. On se fait déposer à LAPINDO pour retourner voir le geyser.
On s’arrête tout d’abord dans un warung pour déjeuner. Pas de mi-goreng cette fois mais un plat de pates instantané. Il est maintenant temps de faire le tour du Danau Lumpur, ce qui signifie lac de boue. On prend 2 ojeks. Nos chauffeurs ont perdus leurs maisons dans la catastrophe. Ils nous amènent tout d’abord à des échafaudages en bois qui servent de point de vue. On y voir la mosquée presque complètement engluée dans la bois. On finit ensuite le tour du lac avant de boire un petit verre en compagnie de nos chauffeurs et de leurs amis. Nous prenons ensuite un taxi pour l’aéroport (110,000 Rp) où nous nous acquittons de la taxe d’aéroport (150,000 Rp par personne) et rentrons sur Singapour.
Principales depenses (pour 2 personnes)
- taxi Surabaya – Bondowoso : 550,000Rp
- Bémo Bondowoso – Sempol : 250,000Rp
- Arabika Guesthouse (sempol) : 125,000 Rp
- Ojeks Sempol-Pos Palruding : 70.000 Rp
- Hotel Slamet (Bondowoso) : 50,000 Rp
- Bus Bondowoso – Surabaya : 48,000 Rp
- Ojeks Lapindo : 100,000 Rp
- Taxi Lapindo – aeroport Surabaya : 110,000 Rp
- Taxe aeroport internationale Surabaya : 300,000 Rp
Budget (pour 2 personnes pour 3 jours, hors billets d’avion) :
- Alimentation : 350,000 Rp
- Transport : 1,300,000 Rp
- Fees et Tips : 250,000 Rp
- Logement : 200,000 Rp
Total : 2.1 millions Rp
On redescend ensuite à Pos Paltuding, désireux de connaitre le sort réservé aux blocs de soufre. Nous tourons à gauche vers les maisons. Sur le sentier, de nombreux grains jaunâtres jonchent le sol, nous sommes sur la bonne voie. Après 10 petites minutes, nous apercevons un hangar. On y rentre. Notre présence de semble pas les déranger, nous commençons donc notre étude du site. Au fond du hangar, le soufre est pelleté sur une plateforme. Des feux allumés sous la plateforme chauffent un liquide dans lequel le soufre est fondu. Le liquide orangeâtre est ensuite collecté dans un container puis déverse sur du carrelage. Une fois sèches, les plaques sont ensuite concassées et mis dans des sacs. Le soufre est utilise principalement pour la fabrication d’allumettes, la vulcanisation des pneus et l’industrie pharmaceutique.
Nous retournons à Pos Paltuding et nous posons au Warung (cantine) pour un troisième nasi-goreng en autant de repas. Il est désormais midi et demi et nous souhaitons nous rendre à la cascade (Air Terajun). Le PHKA est vide. Un vieux monsieur se propose de nous arranger deux mobylettes mais ne comprend pas où on veut aller. Nous sommes ensuite accostés par le groupe d’Indonésiens rencontrés précédemment. Ils se proposent de nous emmener en voiture. Ils sont déjà 7 dans un monospace mais se serrent à 4 à l’arrière en nous laissant une place plus que confortable malgré notre insistance pour être traiter avec moins d’égard. Ils nous emmènent tout d’abord à une mini-cascade d’eau verte qui semble provenir du lac d’acide.
On se rend ensuite à la cascade Air Terajung. Le débit est impressionnant mais, scéniquement, nous avons vu plus belles cascades dans la région, notamment celle de Sipiso-piso à Sumatra. Nous faisons un bain de pied dans les sources d’eau chaude à cote de la cascade. La cascade et les sources d’eau chaude semblent couter 2,000 Rp par personne. Les indonésiens payent pour nous. On avait comme plan de retourner à Sempol pour prendre un bémo le lendemain matin pour Bondowoso mais ils se proposent de nous emmener des ce soir à Bondowoso. Nous nous trouvons face à une énorme montée. La voiture part donc à vide et nous montons à pied. Nous arrivons à un village ou tout le monde accourt vers nous pour se faire prendre en photo. Il s’agit d’un village ou la plupart des habitants travaillent dans les plantations de café gouvernementales.
On reprend donc la voiture pour refaire la route extrêmement mauvaise jusqu'à Bondowoso. Notre chauffeur excelle pour éviter les nids de poule et nous rejoignons la ville en une heure et demie. On s’arrête pour diner dans un restaurant très local pour y manger des boules de viande (Bakso) avec un riz enveloppé dans une feuille de banane (Lontong). Thibaud et moi avions décidé de tous les inviter pour les remercier de cet après-midi mais ils réussirent à payer pour nous sans que l’on s’en rende compte à priori de classe moyenne, voire supérieure, le couple d’indonésiens et leurs amis nous ont achemines tous fais payes jusqu'à destination. Ils nous déposent même dans un hôtel et attendent de voir si nous prenons la chambre ou s’il faut nous déposer ailleurs. La chambre (50,000 Rp) est plutôt spartiate. On la prend et remerciant chaleureusement nos généreux mécènes. Après une douche à l’aide d’un bac d’eau froide, nous partons visiter le centre-ville.
Nous tombons sur la fête des enfants. Peut être est-ce tous les samedis la même chose, toujours est-il que tous les jeunes et très jeunes de Bondowoso semblent se retrouver sur une place avec attractions et jeux. Tous les locaux nous regardent. Peu de caucasiens doivent passer la nuit ici. Résistant à l’envie de faire un tour en petit train, on se trouve une petite échoppe pour boire un café et retournons à l’hôtel.
Dimanche 12 Avril
- trajet Bondowoso - Surabaya
- LAPINDO, Danau Lumpur
- vol Surabaya-Singapour
Lever 5h du matin. Nous prenons un Becak (bicyclette avec un fauteuil pour le passager) pour aller jusqu'à la station de bus. Il est 5h50 du matin, juste à temps pour prendre le bus pour Surabaya (24,000 Rp). Le bus est plutôt vide au départ ce qui nous permet de prendre nos aises. Il se remplit par contre très vite à chaque arrêt. Sur les 5 heures de bus, j’en dors 4, ce qui me laisse tout juste assez de temps pour apprécier le balais incessant des vendeurs, chanteurs, mendiants, .. On se fait déposer à LAPINDO pour retourner voir le geyser.
On s’arrête tout d’abord dans un warung pour déjeuner. Pas de mi-goreng cette fois mais un plat de pates instantané. Il est maintenant temps de faire le tour du Danau Lumpur, ce qui signifie lac de boue. On prend 2 ojeks. Nos chauffeurs ont perdus leurs maisons dans la catastrophe. Ils nous amènent tout d’abord à des échafaudages en bois qui servent de point de vue. On y voir la mosquée presque complètement engluée dans la bois. On finit ensuite le tour du lac avant de boire un petit verre en compagnie de nos chauffeurs et de leurs amis. Nous prenons ensuite un taxi pour l’aéroport (110,000 Rp) où nous nous acquittons de la taxe d’aéroport (150,000 Rp par personne) et rentrons sur Singapour.
Principales depenses (pour 2 personnes)
- taxi Surabaya – Bondowoso : 550,000Rp
- Bémo Bondowoso – Sempol : 250,000Rp
- Arabika Guesthouse (sempol) : 125,000 Rp
- Ojeks Sempol-Pos Palruding : 70.000 Rp
- Hotel Slamet (Bondowoso) : 50,000 Rp
- Bus Bondowoso – Surabaya : 48,000 Rp
- Ojeks Lapindo : 100,000 Rp
- Taxi Lapindo – aeroport Surabaya : 110,000 Rp
- Taxe aeroport internationale Surabaya : 300,000 Rp
Budget (pour 2 personnes pour 3 jours, hors billets d’avion) :
- Alimentation : 350,000 Rp
- Transport : 1,300,000 Rp
- Fees et Tips : 250,000 Rp
- Logement : 200,000 Rp
Total : 2.1 millions Rp
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