Sunday, December 13, 2009

Week-end a Kyushu, Japan

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Samedi 5 Decembre 2009

Programme:
- vol Singapour – Fukuoka
- Bus Fukuoka – Kumamoto
- Bus Kumamoto - Aso


Arrivé à 7h du matin par Singapore Airlines au terminal international de Fukuoka, principal hub de Kyushu, il me faut maintenant attendre près de 4h avant que Kayo ne m’y rejoigne.

Je prends une des nombreuses navettes assurant la liaison entre le terminal domestique et le terminal international d’où part le métro. L’aéroport de Fukuoka est en effet idéalement positionné à 5 minutes de Hakata, station du centre-ville de Fukuoka.

Je dépose ma valise dans une consigne de l’aéroport (300-500 Yen) avant de prendre le métro pour la station de Gion où se trouve un petit groupe de temples. Le froid est saisissant et le temps plutôt maussade. Je commence par le Tocho-ji. La petite pagode en bois est en rénovation, je marche donc jusqu’au Shofuki-ji qui est lui aussi en rénovation… les couleurs des feuilles d’arbre restera le seul intérêt de ma visite. Il commence pleuvoir, je continue cependant jusqu'au Rakusuien qui ne représente aucun intérêt.

Trempé et plutôt déçu par cette première introduction, je retourne au Starbucks de l’aéroport domestique, lieu de rendez-vous avec Kayo. Nous déjeunons au 8ème étage d’un shopping mall adjacent et descendons au 3ème étage pour prendre un bus jusqu'à Kumamoto (2hr, 2000 Yen/personne).

Arrivés à Kumamoto, nous laissons nos bagages à la consigne avant de marcher jusqu'à Kumamoto-jo. Il est 17h15, le château ferme à 17h. On marche ensuite sur Ginza street, petite réplique du quartier du luxe tokyoïte. On y prend un café avant de retourner a la station. Le train pour Aso ne part qu’a 19h30, heureusement on réussi à prendre le dernier bus de 18h30 pour Aso (1h30, 1010 Yen/personne).

On manquera finalement la station et c’est au beau milieu de la campagne que l’on téléphone à un taxi pour nous emmener à l’Arden Hotel (21850 Yen) d’Aso. L’Arden Hotel est un Ryokan et c’est donc un succulent diner traditionnel japonais et des futons douillets qui nous attendent. Comme d’habitude, afin de se laver, un passage à l’Onsen (bain public) s’impose.


Dimanche 6 Décembre

Programme :
- Ascension de Naka-dake
- Bus Aso – Kumamoto
- Bus Kumamoto – Kumamoto port
- Ferry Kumamoto port – Shimabara
- Bus Shimabara – Unzen City


Aujourd’hui est un grand jour, nous ne sommes qu’à quelques kilomètres d’un groupe de 5 volcans : Eboshi-dake (1337m), Kijima-dake (1321m), Naka-dake (1506m), Neko-dake (1408m) et Taka-dake (1592m). Naka-dake est le seul volcan actif du groupe et c’est sur celui-ci qu’un cable-car emmène les gens presque jusqu’au cratère.

Pour l’heure, il est 7h du matin et le temps est plutôt couvert. Après un buffet japonais pour le petit déjeuner, nous remontons faire nos valises, le check-out étant a 10h au Japon. On prend ensuite un taxi jusqu'à la station de cable car (20 minutes, 3900 Yen). La station est entourée par un brouillard plutôt dense. On prend quand même nos billets (1000 Yen aller-retour/personne) et ne sommes que deux dans la cabine. Pourtant c’est une bonne vingtaine de personnes qui attendent là-haut au chaud. L’accès au cratère est bloqué du à la trop forte concentration de souffre autour du cratère. Pour ne rien arranger, on ne voit la plupart du temps pas à plus de 10 mètres et de violentes rafales glacées viennent délester les buissons de la neige tombée dans la nuit. Ce jour s’avérera être le plus froid depuis le début de l’hiver. On y restera près d’une heure, essayant de profiter des éphémères trous dans le brouillard pour apercevoir le paysage environnant. Le cratère reste lui complètement invisible et c’est donc par dépit que nous reprenons un taxi pour l’Arden Hotel. Ces deux premiers jours à Kyushu sont plutôt catastrophiques. A l’image du Mont Fuji, il faut une bonne dose de chance pour bénéficier de conditions favorables dans les montagnes japonaises.

Après une petite sieste, nous prenons un taxi pour la station de bus (5 minutes, 620 Yen). On y prend un bus jusqu'à Kumamoto (1h30, 1010 Yen). Apres un copieux déjeuner (Katsu + riz + soba), on effectue enfin la visite du château Kumamoto-jo. Construit au tout début du XVIIème siècle par Kato Kiyomasa, il fut détruit en 1877 lors d’un assaut contre des samouraïs rebelles. C’est donc une réplique, reconstruite entre 1960 et 2008, que nous visitons (500 Yen/personne). Une photo avec une Ninja et une samouraï s’impose d’elle-même.

On reprend ensuite un bus jusqu'à Kumamoto port (1h, 1000 Yen/personne) avant de prendre un ferry jusqu'à Shimabara (30m, 1000 Yen/personne). On y attend le dernier bus pour Unzen (40min, 740 Yen/personne). Arrivés à Unzen city, on se met en quête d’un restaurant, notre hôtel n’en n’ayant aucun. En descendant la rue, on tombe sur une petite échoppe vide de tous clients. Une omelette et riz fris plus tard et nous prenons un taxi (20 minutes, 3000 Yen) pour l’hôtel Q Kamara. La chambre est une réplique du Ryokan de la veille, le diner japonais traditionnel en moins. Le prix est aussi plus « modique » pour la Japon, 4000 Yen par personne. Après un passage au Onsen, je contemple les étoiles dans le ciel, généralement signe de beau temps pour le lendemain.


Lundi 7 Décembre

Programme :
- Cable car jusqu’au Myoken-dake
- Ascension Fugen-dake
- Bus Unzen city – Obama city
- Bus Obama City - Nagasaki



Lever 7h. Comme prévu, le ciel bleu et le soleil sont au rendez-vous. On prend le buffet du petit déjeuner, prenons nos valises et prenons la voiture de l’hôtel. On nous emmène en face de la station de bus dans un bureau qui organise l’excursion pour le volcan Unzen. Le volcan Unzen est compose de quatre volcans principaux : Heisei Shinzan (1483m), Fugen-dake (1359m), Myoken-dake (1333 m) and Kunimi-dake (1347m). Heisei Shinzan est un nouveau dôme de lave issu de la dernière éruption majeure de 1991 qui tua une quarantaine de personnes. On ne peut cependant pas s’y rendre. Pour s’y approcher, il faut donc accéder au sommet de Fugen-dake.

On n’attendra que 5 minutes avant que la navette de 9h nous y emmène (20 minutes, 430 Yen/personne/trajet). On paye l’aller-retour et nous dirigeons vers Nita Pass, la station de cable car. On y achète nos billets (1200 Yen aller-retour/personne).

Le cable car nous emmène pour le sommet du Myoken-dake. Quelques marches nous emmènent en 5 petites minutes jusqu'à l’observatoire. N’ayant pas prévu Kayo que nous allions faire un « petit » trek, il me faudra une petite quinzaine de minutes pour la convaincre. Chaussée de petites bottes en daim clairement pas adaptées pour un trek, elle me suit cependant pour une marche jusqu’au sommet du Fugen-dake et un retour à Nita Pass à pied (2h normalement). Le début du trekking monte de façon modérée pendant 20-30 minutes. Puis on descend à travers une vallée boisée. Le chemin est très bien indiqué. L’ascension jusqu’au sommet est plutôt raide. On se trouve enfin à quelques mètres du cône de lave de Heisei Shimzan. Une légère odeur d’œuf pourri issue des quelques fumeroles du cône vient caresser nos narines.

On redescend ensuite et tournons à gauche au panneau qui marque le pied du sommet. Une quarantaine de minutes et nous voila de retour en bas du Nita Pass. L’excursion aura dure près de 3h au lieu des 2h habituelles. J’en profite pour tirer un grand coup de chapeau à Kayo. Beaucoup moins dure que les volcans que j’ai pu gravir, l’ascension du Fugen-dake reste difficile pour un non-sportif, d’autant plus s’il n’a pas les chaussures adaptées.

On manque la navette pour 10 minutes. Comme elle ne passe que toutes les deux heures environ, il nous faut commander un taxi. On aura donc payé pour un retour en cable-car et un retour en bus que nous n’utiliserons finalement pas. Le taxi (1800 Yen) nous ramène au bureau d’Unzen City. Dans le restaurant d’à cote, on déguste la spécialité de la région de Nagasaki, le Sara Udon (nouilles croustillantes aux fruits de mer) ainsi que quelques dumplings.

On récupère ensuite nos valises et prenons le bus de 14h30 pour Obama City (30 min, 530 Yen/personne). Cette ville s’est rendue célèbre en soutenant la candidature du président américain. Elle est célèbre à Kyushu pour ses nombreux Onsen, bains publics. On entre dans un Ryokan et passons une petite heure dans l’Onsen (500 Yen/personne). Après une petite promenade le long du bord de mer, on passe à l’office du tourisme où on nous fait signer une pétition pour faire venir le président Obama à Nagasaki afin de relancer le débat sur la non prolifération des armes nucléaires. Nous prenons ensuite le bus de 16h30 pour Nagasaki (1h20, 1550 Yen/personne).

Arrivés à Nagasaki, on se pose dans un café pour trouver quoi faire à cette heure-ci, la quasi-totalité des attractions étant fermées depuis 17h. On décide d’aller à Inasayama, une colline qui offre de jolies vues de Nagasaki. Le cable-car ne marche pas, il nous faut prendre un taxi. Une quinzaine de minutes et nous voila devant un long balcon dont seulement quelques mètres ne sont pas obstrués par les arbres. Le taxi a bloqué son compteur le temps de faire quelques photos. Il se propose de nous emmener au Megami bridge, aussi appelé Venus bridge, qui semblerait être un coin très romantique de Nagasaki. Il nous promet un discount à la fin du voyage. Il nous arrête même au milieu du pont pour que l’on puisse marcher le long du pont. Le compteur est à 8000 Yen quand nous revenons à la station de Nagasaki. Le discount de 1000 Yen me semble léger mais on obtiendra pas mieux, ca faire cher les photos de nuit.

On part diner au 5eme étage de la station (soba, thon cru et riz). On prend le tramway jusqu'à la station d’Ourakaigandori et allons jusqu'à l’hôtel Monterey Nagasaki. Comme dans toute grande ville japonaise, la chambre d’hôtel est beaucoup plus petite que celles des deux nuits précédentes.


Mardi 8 Décembre

Programme :
- Visite Nagasaki
- Bus Nagasaki – Fukuoka
- Fukuoka Tower


Nous passons au buffet japonais du petit déjeuner et payons la chambre (4300 Yen/personne). Au comptoir de l’hôtel on achète aussi un pass pour un jour de transport public illimité (500 Yen/personne). On prend donc le tramway jusqu’au Megane-bashi aussi appelé Spectacles Bridge. C’est un pont avec un reflet sur l’eau, rien d’exceptionnel mais ca reste joli.

On marche ensuite jusqu'au musée de l’histoire et de la culture de Nagasaki (1200 yen/personne). On y apprend l’histoire du commerce maritime du Japon et de Nagasaki plus particulièrement. Nagasaki était le seul port au Japon autorisé à faire du commerce maritime avec les pays hors Asie. La Hollande reste le partenaire de commerce occidental principal du Japon.

On marche ensuite jusqu'à l’épicentre de la bombe A représenté par un petit monument noir. On visite aussi le musée de la bombe atomique (200 Yen/personne) qui se concentre plutôt sur une description des dégâts causés par la bombe, que ce soit au niveau du faisceau lumineux, du souffle ou des radiations. La plupart des dégâts sont concentrés sur 3 kilomètres mais le souffle s’est fait ressentir jusqu'à 15km à la ronde. On termine enfin par le Peace Park et ses quelques statues.

On retourne à la station de Nagasaki. Juste le temps de déjeuner sur le pouce (Takoyaki et hamburger) et nous prenons le bus de 14h15 pour Fukuoka (2h, 2250 Yen/personne). Arrivés à la station de bus en plein centre ville, on n’a pas trop le temps de visiter. On prend donc un café avant de raccompagner Kayo à l’aéroport à 18h.

Je prends ensuite le métro jusqu'à Nishijin. Je dépose ma valise dans une consigne et je marche une petite vingtaine de minutes jusqu'à la Fukuoka Tower. Revêtu de son habit de Noel, la Fukuoka Tower mesure 234 mètres mais l’observatoire (800 Yen) n’est qu’à 123 mètres de hauteur. Malheureusement derrière une vitre, des vues sur la baie d’Hakata et la ville de Fukuoka s’offrent à moi. Il est presque 21h quand je sors de la tour. J’ai seulement un Mac Donald’s à portée de main, ca fera l’affaire. Je retrouve avec difficulté la station de Nishijin, récupère ma valise et me rend au KKR Hotel (3990 Yen) situé à 2 minutes de la station Yaksin Odori.


Mercredi 9 Novembre

Lever 6h45. Je prends le métro jusqu'à l’aéroport de Fukuoka après un transfert à Tenjin. Il est un peu moins de 8h du matin quand j’attends patiemment l’avion qui me ramènera à Singapour.



Budget: 60,000-65,000 Yen /personne

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Sunday, November 29, 2009

Week-end a Mabul & Kapalai, Borneo

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Jeudi 26 Novembre

Le vendredi étant férié, nous sommes un petit groupe à partir pour Sipadan, dans la partie Malaysienne de Borneo.
Les vols Air Asia Singapour-Tawau partent le jeudi et reviennent le mardi, pas pratique quand on ne veut pas poser de jours de congés. Nous devons donc passer par Kuala Lumpur avant de prendre le vol du matin pour Tawau.
2 options s’offrent à nous : prendre un vol Singapour-Kuala Lumpur ou prendre un bus de nuit. On choisit la première option et c’est donc une nuit de folie sur les dancefloors malaysiens qui s’offrent à nous.

Arrivés à l’aéroport de Kuala Lumpur, c’est après près d’une heure de taxi que nous rejoignons le centre ville (KLCC) où se trouvent les Petronas Towers. Nous partons ensuite sur Jalan P.Ramlee ou se trouvent la plupart des bars de KLCC. On s’arrête à Padi House Restoran qui, comme son nom ne l’indique pas, est un bar/boite en extérieur. Très sympa, il nous rappelle un peu notre Double 0. On y prend quelques verres avant de tenter notre chance au 8eme étage de Jalan Bintang lot 10, le Rootz, qui s’avérera lui aussi un très bon endroit, un peu moins local que le Padi.

JB nous y rejoint, et après un Mac Donald’s de fin de soirée, nous allons dormir à l’aéroport avant de prendre notre vol de 7h du matin.


Vendredi 27 Novembre

Arrivée à Tawau, un minibus vient chercher JB. On en profite pour s’y incruster pour 50 MYR pour 2 au lieu des 95/100 MYR pour un taxi. A Semporna, après avoir essayé sans succès de prendre le même bateau de JB, nous allons au bureau d’Uncle Chang’s. On s’y acquitte de la somme de 840 MYR couvrant les 2 nuits (et nourriture) et les 2 trajets en bateau Semporna-Mabul.

Apres 1h de bateau, nous arrivons enfin à Mabul. Il est 14h. Le buffet du déjeuner est froid mais ca fera l’affaire.

A 15h30 nous partons pour un petit snorkeling prêt du Water village Resort, de l’autre cote de Uncle Chang’s. Beaucoup de Trumptefishes, de Damsels, .. mais malheureusement aucunes tortues, lionfishes, … On a oublié de louer des palmes et l’eau est un peu trouble. Apres une petite demi-heure, un gros Titan Triggerfish nous donne la motivation finale pour retourner sur la plage. Déjà avec des palmes on n’est pas à l’ abri d’un bon coup de dents, alors sans palme c’est une mission suicide.

Après le dîner, servi vers 19h, nous rejoignons nos amis plongeurs au Smart Dive Resort pour quelques petites parties de cartes. Venant de plongée à Sipadan même, ils ont vu tortues, requins et espèces rares pendant toute la journée. La seule espèce indésirable semblant être les sand flies sur la plage de Sipadan.


Samedi 28 Novembre

Lever 8h, je pars faire un petit snorkeling au même endroit que la veille. Rien d’exceptionnel, les mêmes poissons que la veille, et l’eau toujours un peu trouble. A noter que quelques méduses se promènent. Le bateau pour Kapalai devait partir à 11h45, il ne partira qu’après le déjeuner.

Les horaires des bateaux depuis Uncle Chang’s sont :
- Bateau pour la plongée et snorkeling à Mabul : 9h, 11h et 15h. (gratuit ! en même temps on peut aller au même endroit a pied en 5 minutes)
- Bateau pour Kapalai : 11h45 (40 MYR par personne, 10 minutes de bateau).

Nous arrivons donc à Kapalai, petit village de maisons sur pilotis construits en plein milieu d’un récif de corail. L’eau y est plus claire, toujours beaucoup moins que l’eau de Bunaken/Manado, mais bon on n’est pas dans la bonne saison. On trouve à Kapalai des poissons beaucoup plus gros que ceux de Mabul. On y verra quelques Bluefin Trevally et des Mangroove Red Snapers. Par contre, il y a pleins de petites méduses partout donc c’est avec le ventre et les bras rouges que nous rentrons à Uncle Chang’s.

On y fait une petite pause sprite avant de repartir pour un snorkeling sur Mabul. Les mêmes petits poissons que la veille, toujours pas de tortues.

On retourne à Uncle Chang’s où l’ambiance est toujours aussi festive. Le personnel est sympa, les clients sont tous caucasiens, certains jonglent d’autres ont sorti la guitare… style très backpackeur.

Après le dîner nous rejoindrons aussi nos compères pour notre dernière soirée sur l’ile.


Dimanche 29 Novembre

Lever 8h. Nous réussissons à négocier d’affréter un bateau pour Kapalai à 9h30-10h. Arrivés sur place, étant devenus expert de l’endroit, on se dirige d’emblée en dessous des pilotis où les gros poissons se reposent à l’ abri du soleil. Je passerai la plupart du temps derrière un banc de Trevally, poisson perroquets et Foxfacefishes. A noter qu’il n’y avait plus aucune méduse.

Il est 14h quand nous reprenons le bateau pour Semporna (1h) et la voiture pour l’aéroport de Tawau (1h).


Principales dépenses :
- taxi aeroport Tawau – Semporna : 100 MYR
- logement Uncle Chang : 60 MYR / personne / nuit
- bateau « special » Semporna - Mabul (hors navettes quotidiennes) : 300 MYR
- excursion Mabul – Kapalai : 40 MYR/personne
- location de palmes : 15 MYR/personne/jour

Budget pour 2 personnes pour 3 jours : 1100 MYR


Contact
- Uncle Chang’s : Tel : +6089781002 , +60178950002, +6089781988


email : unclechang99@hotmail.com


Cartes



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Friday, September 04, 2009

Darwin - Kakadu National Park

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Jeudi 27 aout 2009

Programme :
- Trajet Darwin – Jaibiru
- Boswali Visitor Centre
- Mirrai Look-out
- Waradjan Aboriginal Centre
- Yellow Water cruise
- Nanguluwur
- Sandy Billabong
- campement Gagudju Lodge Cooinda


3 jours après être revenu de Sulawesi, me voici dans un nouvel avion Jetstar Asia pour Darwin en compagnie d’Alex. 18 SGD (hors taxes) le billet, une occasion que nous ne pouvions pas laisser passer.

Partis la veille à 22h15, c’est à 4h40 que nous arrivons à l’aéroport de Darwin. La fiche d’immigration nous avait mis la puce à l’oreille, l’Australie a une politique très protectionniste en matière d’immigration et de douanes. Après un rapide interrogatoire au guichet, il faut désormais montrer pate blanche au contrôle de quarantaine. Importer de la nourriture sous quelle forme que ce soit est mission impossible en Australie. Heureusement ce n’est pas notre cas, et nous passons donc les contrôles après une petite vingtaine de minutes.

Nous avons loué un 4x4 Thrifty par l’intermédiaire du site internet http://www.drivenow.com.au/. Le site promettait des horaires d’ouverture 24/7, il n’en est rien. Il nous faudra attendre 7h du matin pour récupérer la voiture. A noter qu’Hertz semble être la seule compagnie ouverte toute la nuit parmi les Avis, Budget et Thrifty.

Un Mitsubishi Outlander nous attend sur le parking. N’ayant pas conduit depuis plus de 3 ans, et n’ayant pas de permis international, je laisse Alex nous emmener au Kakadu National Park. Une centaine de kilomètres plus loin, on arrive à l’entrée du Parc. Les voitures se raréfient, on ne croise qu’un véhicule que tous les 10km environ.

Après 2h de route depuis l’aéroport, nous arrivons au Boswali Visitor Centre. Nous ne savions que dans les grandes largeurs ce que nous pourrions faire, les hôtesses d’accueil ont fait le programme à notre place. Exceptionnellement, le territoire d’Arnhem est ouvert au public ce samedi, on organise donc nos journées en fonction. Après un déjeuner rapide au centre, nous passons au supermarché de Jabiru pour acheter l’indispensable anti-moustique Bushman, ainsi que de la nourriture. On part ensuite vers le Sud du parc, plus précisément Yellow Water.

En chemin, de notre propre initiative, on s’arrête au Mirrai Look-out. Le petit chemin, au milieu d’une foret partiellement brulée, nous semble dénué d’intérêt, on rebrousse chemin. Il semblerait qu’il faille compter 45 minutes de marche pour arriver à un superbe point de vue… Je prends le volant et nous nous rendons à Yellow Water. On s’arrête au Gagudju Lodge Cooinda pour acheter un billet pour un petit tour en bateau (55 AUD / personne). Les horaires sont : 6h45, 9h, 11h30, 13h15, 14h45 et 16h30.

Notre bateau ne partant qu’a 13h15, on se rend au Waradjan Aboriginal Centre. L’entrée est heureusement gratuite car nous n’y resterons que 5 minutes. Quelques peintures, quelques armes, quelques photos et beaucoup de proverbes aborigènes.. le tout étant, selon nous, plutôt inintéressant.


On se rend donc à l’embarcadère de Yellow Water pour le début de la croisière. On aperçoit déjà deux crocodiles à la surface. Pendant 1h30, le capitaine du bateau nous montrera une dizaine de crocodiles ainsi que divers oiseaux. La ballade est vraiment très sympa et les paysages somptueux.







En photo, le plus long crocodile de cette partie du Kakadu national parc.






Nous allons ensuite à Nourlangie. On se dirige d’abord à Nanguluwur, pensant y trouver un billabong. C’est en fait un site d’arts aborigènes. Refroidis par le musée précédent, on rebrousse chemin. Il est 16h, pas le temps de faire l’Aubergang Billabong Walk d’ici la tombée de la nuit. On part donc pour Sandy Billabong.


Le besoin d’un 4x4 se fait vite sentir sur le sentier sablonneux. Après une vingtaine de minutes, le bruit du pneu avant gauche vient rompre le chant des grillons. Un grand bout de bois brulé au milieu du pneu, nous voila au milieu de nulle part, allongés sous la voiture et sous une nuée de mouches, obligés de changer la roue. Alors qu’on retourne vers Cooinda dans l’espoir de faire réparer le pneu ou d’en racheter un autre, on croise un kangourou. L’appareil photo est sur la banquette arrière… Les rangers n’ont pas la taille de pneu qu’il nous faut, on décide donc d’appeler Thrifty. Il nous envoie le garagiste de la station Mobil de Jaibiru. Au bout d’1h, il arrive avec une dépanneuse. Donc, en plus de poser des questions inutiles pendant 20 minutes, l’hôtesse téléphonique de Thirfty lui a dit qu’on avait 2 pneus de crevés… Il n’a pas de pneu avec lui, il nous propose de passer le lendemain à la station service entre 7h30 et 16h30.



On paye ensuite nos emplacements pour le camping (30 AUD) dans la partie sans électricité du camping. Nous voila donc à 21h en train de monter nos tentes à l’aide des phares de la voiture. Heureusement pas de moustiques. Il semblerait qu’autour de la saison des pluies, il y ait des nuées de moustiques le soir. Alors qu’en saison sèche, notre quotidien est plus une nuée de mouche et de taons.





Vendredi 28 aout 2009

Programme :
- Ubir
- Bardedjilidgi walk
- Mangarre walk
- Ubir (coucher du soleil)
- Campement à Merl

Lever 6h30. Petit déjeuner au Gagudju Lodge Cooinda avant de partir pour Jaibiru afin de régler cette histoire de pneu. La station essence Mobil n’a pas notre type de pneu, ils appellent la représentante Thirfty de Jaibiru. Le trou est légèrement sur la tranche du pneu, donc Thirfty ne couvrira pas le coût du nouveau pneu (270 AUD). La représentante Thirfty nous propose d’échanger les voitures. Après avoir fait le plein de l’ancienne voiture, on prend le volant de notre nouveau Mitsubishi Outlander blanc.

On arrive à Ubir. Un circuit d'1km nous fait faire le tour de quelques dessins aborigènes inscris sur le flanc des montagnes. Ici, le dessin représente une personne dont les os sont enflés par une maladie appelée Miyamiya, qu’elle a contracté pour avoir dérangé les pierres d’un site sacré. Le point d'orgue reste un immense rocher qui offre une vue superbe sur la vallée, on y reviendra pour le coucher du soleil.







On part ensuite pour le Bardedjilidgi walk. 2.5km. circuit plutôt sympa avec grotte et rochers ou on a vu un wallaby des montagnes. Seulement armé de mon 17-55, et même en zoomant digitalement 40 fois, la présence de ce wallaby sur mes photos est pour l’instant un mystère.




On remonte ensuite au Mangarre walk (1.5km) où on verra 4 crocodiles se prélassant dans l'estuaire, des chauves-souris, des poules d'eau et 1 wallaby.













Il est 14h, on se pose au border store pour le déjeuner (23 AUD pour 2 boissons et 2 sandwichs… ouch). On part ensuite s'installer au camping de Merl (10 doll/pers). Les emplacements sont déjà pas mal pris. On en trouve 1 et installons les tentes.



Puis on repart dans le sud prendre des petites routes au hasard pour voir des kangourous. Sans succès. C'est plus des dizaines de taons que nous verrons. On part ensuite pour le coucher de soleil d'Ubir. Une quarantaine de personnes nous ont imitées. La vue est belle mais je n'ai pas trouve le coucher de soleil extraordinaire. Border store est fermé.. Il faudra diner avec ce qu'il nous reste. Heureusement, on peut remplir nos bouteilles d'eau avec l'eau du camping. Après une petite douche, on repart à notre campement. On dine de cookies et de chips avant de se coucher.. Réveillés plusieurs fois dans la nuit, on entend des bruits de pas lourds, les branchages craquent autour des tentes…kangourous ? Dingos ? Il ne fait peut être pas bon sortir en pleine nuit dans la foret…



Samedi 29 aout 2009

Programme :
- Arnhem Territory – Injak Art Centre
- Injak Rock Art Hill tour
- Trajet Kakadu – Katherine (Nimbuluk National Park)
- Coucher de soleil gorges de Katherine
- Photographie Wallabies
- Campement Nitmuluk National Park



Lever 7h. Le border store n'ouvre qu'a 9h. On se passera de café. On part dans les petites routes à la recherche de wallabies. On verra 1 dingo et 2 kangourous.




On prend ensuite le Cahills crossing pour rejoindre Arnhem. De chaque cote d’une route ocre, les paysages montagneux sont splendides. De nombreux véhicules semblent profiter de cette journée porte ouverte, c’est donc au milieu d’un cortège de voitures que nous rejoignons Oenpilli.

On s'arrête à l'Injak Art Centre. On achète les billets pour l'Injak Rock Art hill tour. Départ 8h10. Après qu’15 minutes de mini-bus sur une route ocre, on arrive au pied d’une montagne. En compagnie de 8-10 autres touristes, on monte jusqu'à 1 premier site de « graffitis » vieux de 1100 ans. Le guide est très bavard, on s'arrête toutes les 5 minutes. Il nous raconte beaucoup d’histoire sur les esprits qui tuent des gens qui ont violé un site sacré, mais qui tuent aussi parfois par erreur. Il nous montre une montagne, qu’il est interdit de prendre en photo, où ils font leurs cérémonies.. Etant à deux jours d’une opération au rein, et pensant qu’avoir des ennuis avec les esprits n’est pas le bon moment, je n’enfreindrai pas cette règle.

On passe ensuite par une petite grotte où ils font leurs cérémonies avant d’arriver à un 2ème site d’art aborigène.

La visite se termine part un joli point de vue sur une plaine. On redescend et attendons la voiture de longues minutes. Le guide nous explique que la grenouille que l’on entend coasser est en fait son oncle…… Bon, il arrive ce bus ??

De retour à l’école, on enfreint la loi en partant en voiture nous enfoncer dans le territoire. Après quelques minutes, on rebrousse chemin. Le programme de la journée ne nous convient pas trop. La matinée est consacre au tricotage et au football australien. Les danses aborigènes ne commenceront qu’à 14h30. Pas le temps d’attendre, on veut rejoindre Katherine ce soir.

Nous retournons à border store pour le déjeuner (on paye 16 AUD pour le même repas que la veille, soit 7 AUD de moins.. on doit avoir une meilleure tête aujourd’hui). Puis on reprend la route jusqu’à Jaibiru où on retire de l'argent à coté du supermarché. On arrive a la ville de Katherine. 30 kilomètres plus loin, on arrive au Nitmuluk National Park. Au Visitor Centre, on réserve le camping et une demi-journée de kayak pour le lendemain.

On part monter notre tente pour éviter d’avoir à la faire en pleine nuit. Je saute sur mon appareil au premier wallaby que l’on croise dans le camping. Après quelques minutes, on comprend qu’il y en a un peu partout.






On part ensuite sur un point de vue sur la première gorge de Katherine pour le coucher soleil (10 minutes du Visitor Centre). Pas mal, mais toujours pas de coucher de soleil rougissant.






On dîne ensuite au Visitor centre avant de rejoindre le campement. Quelques wallabies se promènent. Après quelques photos, on se couche. Une petite vingtaine de minutes plus tard, les branchages autour des tentes craquent. Cette fois, le campement est un peu éclairé, on voit des wallabies à deux mètres des tentes. On négocie avec eux une petite séance photo contre des bananes et un peu de pain.



Dimanche 30 aout 2009

Programme :
- Kayak gorges Katherine
- Trajet Katherine – Litchfield National Park
- Champ termitières
- Trajet Litchfield – aéroport Darwin
- Vol Darwin - Singapour

Lever 6h30. La journée commence par un traditionnel safari photo wallabies. Petit déjeuner rapide au Visitor Centre avant de prendre possession de notre Kayak biplace à 8h. N’ayant qu’une demi-journée, nous n’avons le droit de pagayer que dans la 1ère gorge. On peut cependant rejoindre la deuxième gorge à pied et y nager. Il y a des crocodiles d’eau douce, mais ils seraient très craintifs et on ne risque donc rien.... mouais.




Tous muscles dehors, on rejoint la fin de la 1ère gorge en 30 min. Sur la route, de nombreux panneaux interdisaient l’accès a la rive, ce sont des zones de ponte des crocodiles. Une dizaine d’autres kayaks sont là.. pas de doute, c’est l’attraction phare du Nimbuluk National Park. Après quelques minutes, une fille sort vite de l’eau, elle vient de croiser un crocodile.




On rejoint la 2ème gorge à pied. On s’y baigne une petite heure avant de retourner rendre le kayak à 11h30. Déjeuner rapide avant de reprendre la route à 12h30. Je prends le volant et appuie raisonnablement sur le champignon pour réussir à caser une dernière activité avant de rendre la voiture : le champ de termitières du parc de Litchfield.





Le timing est très tendu. On arrive à l’entrée du Litchfield National Park à 15h. Encore près de 50 kilomètres pour rejoindre les termitières et on repart après 4 minutes de mitraillage photographique. Les termitières sont toutes alignees dans un axe Nord-Sud afin que le soleil ne chauffe que le plus petite surface possible.. Interessant, mais le fait que l'on ne puisse admirer ce champ qu'à 50 metres de distance renforce notre opinion que cela ne justifie pas le detour necessaire si on a pas prevu de faire autre chose à Litchfield.

On Arrive à Darwin à 17h, heure à laquelle on doit rendre la voiture. On trouve vite fait une station service pour faire le plein et nettoyer la voiture avant de rendre la voiture à l’aéroport. A noter qu’il n’y a pas de constat quand on rend la voiture, on donne le kilométrage et on attend la facture.. que se passe t-il en cas de litige ? (faudra le découvrir par vous meme. Faut pas déconner, on a déjà experimenté la crevaison, on peut pas vous informer sur toutes les merdes qu'il peut vous arriver :) )

Ce magnifique séjour se termine malheureusement avec la lourdeur des douanes australiennes. Tout commence au guichet Jetstar. Notre billet ne nous autorise qu’à un maximum de 10kg de bagage cabine. Ma valise fait 12kg, on me demande donc de l’alléger. Je mets mes chaussures de marche, c’est bon. Puis c’est le premier contrôle, Alex passe sans problème, pas moi. Les douaniers me confisquent l’armature de la tente ainsi que les piquets en fer. J’ai la possibilité de reprendre tout et de les mettre en soute mais mon billet Jetstar ne le permet pas et le surcoût couterait plus cher que le prix de la tente. J’arrive à obtenir de conserver l’armature de la tente, ce qui, vous le conviendrez, est essentiel pour une tente. Enfin, le 2ème contrôle est celui des liquides. Je rouvre ma valise pour en sortir mon tube de dentifrice. Pff ca y est. On qualifie les Singapouriens de rigides, ils ont trouvé leurs maitres...


Budget (2 personnes, 4 jours)
Location voiture: x AUD
Essence: 290 AUD
Alimentation : 300 AUD
Logement: 80 AUD
Activites touristiques: 225 AUD
TOTAL = 895 AUD
Information et conseils

- Il est nécessaire de faire une demande de visa ETA pour l’Australie. Le visa est désormais gratuit. J’ai obtenu une réponse positive le lendemain. Comptez une semaine avant le départ pour être sûr. http://www.eta.immi.gov.au

- location de voiture : parcourez les différentes agences (Avis, Budget, Thrifty, Hertz) pour trouver le meilleur rapport qualité prix pour le nombre de kilomètres que vous prévoyez.
Notre voiture comprenait 400km et 0.25 AUD par kilomètre supplémentaire.
http://www.drivenow.com.au

- Deux périodes charnières semblent selon moi les meilleurs moments pour visiter Darwin :
1. mai/juin : fin de la saison humide / début de la saison sèche. Les paysages sont verdoyants, les cascades ont un bon débit, etc.. mais des routes peuvent être inaccessibles a moins d’avoir un 4x4 équipé d’une évacuation d’eau (appelé snorkel). Attention aux nuées de moustiques.
2. aout/septembre : fin de la saison sèche / début de la saison des pluies. Quantité d’animaux plus importante. Possibilité de passer en 4x4 sur toutes les routes. Par contre, pas la peine d’aller voir les cascades (a part la Twin Waterfall a priori). Attention aux « nuées » de mouches et de taons.

- Le camping reste le plus pratique et le plus économique (comptez 10 AUD par personne)
- Ne ramenez aucune nourriture en Australie, même pas un paquet de bonbons. Vous ne passerez pas la douane avec, et les supermarchés, comme celui de Jaibiru, vous fourniront tout ce dont vous avez besoin.

- promenade en bateau sur la Yellow River : 55 AU$ par personne pour 1 heure et demie. (70-90 AUD pour 2h)
Tel : 8979 0145

- Camping Nimuluk National Park: 14 AUD par personne
Tel : 1300 146 743

- Quelques liens :
- Site officiel de Kakadu : ici
- Site officiel de Nitmuluk National Park : ici
- Site officiel de Litchfield : ici
Lien vers l'album photos -> ici

Wednesday, August 26, 2009

Voyage a Sulawesi (14-22 aout 2009)

Chers lecteurs, je n’ai pas le temps de mettre en forme ce récit, l’agrémenter de photos, .. tout de suite. Je préfère donc vous livrer le récit brut de fonderie et je vous invite a consulter l’album photos : ici
(Attention certaines photos peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes, des plus vieux .. et de tout le reste)


Viande ou poisson?
C’est à cette question existentielle que nous avons répondu: les 2! C’est donc à Sulawesi que nous partons cette fois-ci. Ile située au Nord Est de Java, Sulawesi est aussi connue sous le nom des iles Célèbes.

Le voyage sera divisé en 2 :
- 3 jours à Manado, un des meilleurs sites de plongée et de snorkeling d’Indonesie
- 5 jours à Tana Toreja, région de Sulawesi connue pour la relation à la mort que les habitants entretiennent au travers de grandes cérémonies funéraires et de traditions.


Vendredi 14 aout

Partis à 17h05 par un vol Lion Air, nous voici à 17h45 à l’aéroport de Jakarta ou nous passerons la nuit avant de rejoindre Sulawesi le lendemain matin. On rejoint Yohann à l’hôtel Mulia Sayana après un traditionnel passage par les bouchons de la capitale indonésienne.

On part diner dans un des plus vieux bars de Jakarta, le Jaya Pub. Ambiance saloon rempli d’affiches humoristiques et de clochettes pour féliciter le groupe de musique qui semble tout droit sorti des années 70. On y dine, on y joue au billard avant de tenter notre chance au Zen, situe a quelques pas de la. La boite est vide.. direction le Red Square. Puis ce sera le X2 avant de retourner à 2h30 à l’hôtel. On y récupère nos sacs et prenons un avion Lion Air a 5h du matin pour Manado.


Samedi 15 aout

Nous arrivons à 9h30 à Manado, principale ville du Nord de Sulawesi. On rejoint une jetée de Manado en taxi (77,000 Rp) avant d’embarquer a bord d’un petit bateau (100,000 Rp/personne). Le moteur de 40 CV a des rates, il nous faudra plus d’une heure pour rejoindre Pulau Bunaken.

N’ayant comme d’habitude rien réservé, nous nous cassons le nez a l’Homestay Guesthouse. Nous sommes également surpris de voir que la gérante nous refuse le petit déjeuner, c’est réservé aux clients qui dorment à l’hôtel. On reprend donc le bateau qui nous emmène au Bunaken Sea Garden Resort. Ils ont une chambre de libre, banco.

Le Bunaken Sea Garden Resort est tenu par une Indonésienne, Sonia, qui a lance son affaire il y a deux mois. Il est pour l’instant compose de la maison principale et de deux bungalows, un troisième étant en construction. Le bungalow nous coutera 275,000 Rp par personne avec trois repas par jour.

On commence par un petit Nasi Goreng avant de louer des équipements de snorkeling et de baptise mon nouvel appareil photo (Canon Powershot G10 + caisson étanche) que j’ai acquis suite au décès de mon bridge aux Perhentian Islands.

A une cinquantaine de mètres du rivage, une véritable falaise sous-marine se dresse sous nos pieds. Des milliers de poissons autour de nous, des coraux en bon état, .. le meilleur site de snorkeling que nous ayons vu jusqu'à présent. Quelques centaines de photos plus tard, nous retournons à la guesthouse.

Diner a 18h30 à base de riz, sashimi indonésien (thon émincé) et de galettes de légumes fris. Nous y faisons la connaissance de Christiane et Stephen qui passe 6 mois par an à Bunaken pour y donner des cours de plongée. Ils nous briefent sur l’ile : pas de bars, les gens mangent tous dans les guesthouses ou ils dorment, .. ce seront donc trois jours très calmes. Avant de se coucher, on organise avec Sonia une petite virée en bateau pour le lendemain matin, au programme dauphins et snorkeling. 600,000 RP.. aie.. le kérosène a double de prix depuis que le gouvernement Indonésien a arrêté d’absorber l’augmentation du cours du pétrole.


Dimanche 16 aout

Lever 5h30. Depart 6h30. Nous rejoignons en 30 minutes une zone presque encerclée par les iles. D’habitude cette excursion permet d’assister à la pêche au thon qui attire les dauphins par centaines. Aujourd’hui c’est dimanche donc pas de pêche. Demain c’est fête nationale donc pas de pêche non plus. On décide donc de tenter notre chance aujourd’hui.

Les dauphins seront bien au rendez-vous, par petit groupe de 5 à 10 individus. Comme on le craignait, ils nagent a une vingtaine de mètres du bateau avant de plonger des que l’on s’approche de trop. On apprendra plus tard que nous aurions du demander au capitaine de couper son moteur pour avoir une chance de s’en approcher.. tant pis.

Nous partons ensuite sur un autre site de snorkeling. Le courant y est plutôt fort des que l’on s’approche de la falaise sous marine. Je reste donc la plupart du temps dans des eaux moins profondes. Parmi les nombreux poissons, cette famille de poissons clown a retenu mon attention.

Nous retournons vers 10h a la guesthouse. Petit snorkeling. L’eau est limpide. Je commence à mieux comprendre les ficelles de la photo sous marine, il faut être près du poisson.. chose plutôt dure avec les poissons perroquets qui passent a toute vitesse devant moi.

Apres le déjeuner (maquereau, aubergines et riz), on repart nager. Il est possible de voir des Napoléons et même des Dugongs (cousins du lamantin), donc je suis prêt à passer les deux jours qu’il reste dans l’eau. Il est 14h et c’est marée descendante, la mer est trouble et de nombreux débris (végétaux et plastiques). La plupart de la pollution est amenée par la rivière qui traverse Manado.

A 16h30, on part au village pour voir le coucher du soleil. Une petite demi-heure de marche et nous voila au pied de l’imposante église de Bunaken. La grande majorité des 7,000 habitants de l’ile est catholique. Trépied déplié sur la plage on attend patiemment, observant les nombreux enfants qui jouent dans l’eau, ainsi qu’un indonésien qui se baigne avec son chimpanzé. A 17h30, le coucher de soleil tiendra toutes ses promesses.

Diner a la guesthouse (porc, riz et Sembal) ainsi qu’un splendide gâteau marbre fait maison que nous avions gentiment quémandé. Au cours du diner, Christiane et Stephen nous avertissent du danger que représentent les Titan Triggerfish qui s’attaquent souvent au snorkeleur. En parcourant les photos, on s’aperçoit que c’est un poisson que j’ai pourchasse pour le prendre en photo.. nous voila désormais prévenus.


Lundi 17 aout

Nous attaquons aujourd’hui notre dernière journée à Manado. Aujourd’hui c’est fête nationale, l’Indonésie fête son indépendance. On part donc en Ojek (mobylette taxi) pour le village (5,000 Rp/personne). Rendez-vous dans une école ou une centaine d’enfants sont rassembles. Cette cérémonie ne restera honnêtement pas dans ma mémoire. Pendant près de deux heures, on nous lit la déclaration de l’indépendance, entrecoupée de marches militaires et de musique sur des instruments de bambous.

On retourne a la guesthouse et repartons faire du snorkeling vers 10h. C’est marée descendante.. A défaut d’un bon snorkeling, on aide des indonésiens à sortir un bateau de 10 metres de long pris dans les coraux.

Déjeuner a la guesthouse (maquereau, riz et nouilles) (vous noterez qu’on a du riz a chaque repas…) avant de reparti a l’eau vers 15h. Très bon snorkeling. On ne verra malheureusement ni les Napoléons ni de Dogongs. Par contre je suis content d’avoir pu prendre ce poissons Lion..

Diner (thon, riz et salsifis) puis nous réglons la note du séjour. 3,100,000 Rp pour 2. (détails en bas) qui comprend le bateau du lendemain matin,


Mardi 18 aout

Lever a 4h du matin. On dit au revoir à Sonia et a son personnel. On prend le bateau (350,000 Rp) de nuit pour retourner a Manado. Heureusement c’est marée haute et la lune est presque pleine. C’est donc sans encombre, en 30 minutes, que nous revenons a la jetée.

Le taxi que Sonia a organise nous y attend et nous emmène a l’aéroport (100,000 Rp). Il est 6h du matin. On pensait que notre avion partait a 8h, il part en fait a 6h45. Un petit sprint au comptoir nous permet cependant de nous enregistrer en temps et en heure. On s’acquitte de la taxe d’aéroport domestique (30,000 Rp/personne) avant de monter dans notre troisième vol Lion Air du séjour.

1 heure et demi plus tard et nous posons le pied sur le tarmac de l’aéroport de Makassar. Yohann et notre guide, Aryo, nous y attende. N’ayant que 5 jours pour visiter la région du Tana Toreja nous avons en effet choisi de nous faciliter la vie en n’ayant rien à organiser. Trouver nous-mêmes un moyen de transport entre chaque site pourrait nous faire perdre beaucoup de temps.

Emmenés par le chauffeur d’Aryo, Mamoud, nous rejoignons Sengkang en près de 5 heures. Nous déjeunons dans un restaurant avant de prendre nos quartiers à l’hôtel Pondok Era. Plutôt à l’ écart des autres touristes quand nous étions à Pulau Bunaken, on est la souvent avec d’autres touristes surtout français, que ce soit dans les restaurants, hôtels ou attractions.

A 16h, nous nous rendons au lac Danau Temple situe a quelques minutes de l’hôtel. Deux longues pirogues à moteur nous y attendent. On navigue sur un canal pendant 30 minutes avant d’arriver à un village de maisons sur pilotis. Les paysages sont magnifiques, les gens sur la rive sont accueillants. On prend le the dans le village avant de repartir par le même chemin.

Puis c’est le diner et le retour a l’hôtel.


Mercredi 19 aout

Lever 6h. Aujourd’hui est un grand jour, c’est jour de cérémonie funéraire, la raison même pour laquelle nous nous retrouvons a Sulawesi a cette période de l’année. Ces cérémonies ont en effet lieu entre juillet et septembre. Il y a donc des cérémonies presque tous les jours, il faut juste avoir la chance qu’elle se déroule a proximité.

La cérémonie ou nous nous rendons est situe a 18km au Sud de Makale, juste sur le chemin qui était prévu. On repousse donc la visite de villages traditionnels a plus tard, priorité aux cérémonies. Il nous faudra pas moins de 5h pour aller de Sengkang a Makale.

Les cérémonies funéraires Toraja se déroulent en plusieurs étapes :

- 1ere étape : placement du cercueil
Pour la cérémonie ou nous sommes, la famille a garde le corps à l’intérieur de la maison pendant plus d’un an. Souvent, les familles garde le corps pendant plusieurs années afin d’économiser suffisamment d’argent pour la cérémonie. La personne décédée est considérée comme malade jusqu'à ce que se tienne la cérémonie.

- 2eme étape : réception des invites
Les invites sont accueillis dans tes structures en bois construites uniquement pour la cérémonie. Afin de nourrir les invites, quelques buffles sont tues ainsi que des cochons.

- 3eme étape : sacrifice de buffles
On sacrifie des buffles et on partage la viande avec les invites, les membres de la famille et les familles les plus dominantes du village. Un buffle peut couter jusqu'à 15 million de Roupies indonésiennes. Beaucoup de familles s’endettent tellement pour une cérémonie qu’elle passe toute sa vie a rembourser ses dettes. Le gouvernement essaye donc de limiter ses rites funéraires en fixant, par exemple, une limite au nombre de bœufs tues.

- 4eme étape : enterrement


Chacune de ces étapes dure normalement un jour. Pour les gens importants, la réception des invites peut s’étaler sur plusieurs jours. Ces cérémonies ont deux objectifs principaux : montrer la richesse de la famille et permettre au défunt de rejoindre le paradis. Plus on dépense d’argent, plus vite l’âme du défunt rejoint le paradis.

Aujourd’hui c’est donc réception des invites. Les invites vont d’abord dans une maison centrale pour y prendre le the et du Bethel, avant de prendre place dans les boxes numérotés. Comme le veut la tradition, on a apporte une cartouche de cigarettes Kretek que nous donnons a la famille.

A peine arrive, des personnes s’afférent autour d’un cochon éventré, ca commence bien. Un peu plus loin, devant la principale maison Tongkonan du site, deux têtes de buffles gisent sur le sol. Ils ont déjà tue les buffles qui seront servis pour le déjeuner.

On monte vers deux nouvelles maisons Tongkonan. Un homme rempli un tube de bambou avec des tripes de porc. Et quelques mètres plus haut, un homme vient s’assener un coup de couteau dans le cœur d’un cochon et appuie sur la plaie pour qu’il se vide se son sang. Ils commencent également à extirper les tripes du cochon, je m’éloigne…

Le BBQ de cochon me provoque moins de dégout. Dans le 1er pays musulman du monde (l’Indonésie), les habitants de Tano Toreja sont à 65% protestants.

On passera plus de deux heures dans la cérémonie. Il y avait une chance que nous assistions a un sacrifice de buffles mais il n’aura pas lieu. On part donc pour l’hôtel Milisiana II de Makale. L’hôtel est plutôt joli, grand complexe de 300 chambres dans des maisons traditionnelles Toraja, les Tongkonan.

Diner au buffet de l’hôtel et au lit.


Jeudi 20 aout

Aujourd’hui c’est la visite des principaux sites touristiques dans le Sud et l’Est de Rantepao.

On commence par Lemo. Une falaise se dresse devant nous. A l’intérieur de la falaise, des tombes ont été creuses et une petite figurine a l’effigie du mort est dispose sur un petit balcon. Ces petites figurines sont appelées tau-tau. Ils sont réservés aux familles nobles, et il faut sacrifier 24 buffles pour avoir le droit a son tau-tau. A gauche de la falaise, deux greniers a riz en forme de maison Tongkonan. On part sur la gauche pour un petit tour qui nous emmène voir les artisans et boutiques de souvenirs.

Nous allons ensuite au marche de Makale. Le marche se tient tous les 6 jours. La première partie est celle des porcs. Une centaine de porcs sont allonges devant nous. Chaque cochon est attache a une planche en bambou et près a être emmené a une cérémonie funéraire. La deuxième partie est un marche traditionnel avec fruits, légumes, ustensiles, .. Nous terminons le marche par un combat de coq. Quelques indonésiens entrainent leurs coqs avec des petits combats de quelques secondes pour aiguiser leurs instincts guerriers.

On part ensuite pour Suaya. C’est la même chose que Lemo mais en moins bien, Une falaise contient quelques tau-tau. Une longue série de marche nous emmène sur un point de vue plutôt médiocre.

Ensuite c’est Tempagallo, une grotte au milieu des rizières ou gisent de nombreux cranes et ossements. Quelques tau-tau sur un balcon surplombent la scène.

La dernière visite de la matinée sera Sengalla. Il s’agit d’un arbre dans lequel ont été creuses quelques tombes pour les bébés morts nés.

Nous partons ensuite déguster la spécialité du coin : le poulet cuit au bambou. Le dejeuner est suivi par une petite promenade dans les champs ou s’afférent les agriculteurs locaux.

Le guide nous emmène ensuite a Londa. Quelques cercueils suspendus et tau-tau a l’extérieur. A l’intérieur, deux grottes contiennent des cercueils et ossements. Un de ces cercueils a même été amené 10 jours auparavant.

Finalement, nous terminons par Ke’te Kesu. Une dizaine de maisons Tongkonan encerclées par les rizières. Puis ce seront des cercueils suspendus et une énorme quantité d’ossements.

Nous passerons ensuite la nuit au Merotiku Mountain Lodge a Batutumonga dans l’espoir d’un magnifique lever de soleil sur la vallée.


Vendredi 21 aout

Lever 5h du matin. Nos appareils photos à la main, on attend le lever du soleil. Le ciel est trop nuageux, on devine un peu le paysage a travers la brume. On retourne se coucher, nous sommes censes continuer la visite de villages a 9h,

A 8h, Aryo nous tire du lit. Un sacrifice de buffles a lieu a quelques kilomètres d’ici. N boulverse a nouveau notre programme. La pancake banane du petit dejeuner attendra lui aussi.

On arrive dans une cour entourée de maisons en bois remplis de locaux et d’une vingtaine de touristes. 15 buffles se tiennent au centre de l’arène. Au bout d’une heure, les gens se relaient au micro. Il parle le dialecte du Tana Toreja, on ne sait pas ce qu’il se passe. Le manège dure de longues dizaines de minutes. On apprendra plus tard que la famille du défunt (dont le corps a été garde 16 ans avant la cérémonie) et les familles les plus riches du village ne s’entendaient pas sur le partage des buffles.

Ils ont du trouver un terrain d’entente car un bruit sourd nous prend par surprise. Un des hommes vient de saisir un couteau et de trancher la gorge du buffle qu’il gardait. Une énorme plaie laisse un filet de sang s’échapper de la gorge du buffle. Celui-ci tombe a terre, se relève, marche un peu. Il reste ensuite debout, l’air hagard, avant de retomber au sol et de suffoquer pendant de longues minutes. Un deuxième sacrifice intervient dans la foulée.

Une dizaine de minutes plus tard, Aryo nous demande d’y aller. Il paraitrait que les familles ne soient toujours pas d’accord et que les négociations vont continuer. Heureusement, on prend beaucoup de temps à faire nos dernières photos. Si longtemps qu’on commence a voir des gens plantes des piquets dans la terre auxquels ils attachent les buffles.. le massacre ne semble pas fini. En effet, alors que les deux premières exécutions étaient plutôt ordonnées, ils commencent à trancher les gorges des buffles a la chaine, voir plusieurs en même temps. Le spectacle est ahurissant, les bœufs tombent un par un sur le sol sous les acclamations du public. Les locaux sourient pour la plupart alors que les touristes ont plutôt le visage livide fasse a la profusion de sang. Nous partons alors qu’une quinzaine de cadavres jonchent le sol et que les locaux retirent la peau des buffles encore chaud.

Il est 12h quand nous retournons a l’hôtel pour y déjeuner. Nous faisons ensuite trois heures de marche au milieu des paysages de rizières. Ce ne sont pas les paysages les plus scéniques qu’il nous ait été donne de voir, mais ca change des deux dernières journées qui furent uniquement consacrées aux ossements, aux cercueils et aux sacrifices. On passera quand même dans un village ou se tient une nouvelle cérémonie funéraire. Ils en sont a la réception des invites, deux corps de buffles sont en train d’être dépecés.

Nous passerons la nuit de nouveau à l’hôtel Missiliana II de Makale.

Samedi 22 aout

Depart 6h30. Cette journée sera exclusivement reserve au trajet de Makale a Makassar. On arrivera vers 14h a l’aeroport de Makassar puis prendre un vol Lion Air jusqu'à Jakarta puis ValueAir jusqu'à Singapour.


Principales depenses :

Jakarta
- Visa Indonesie : 25 USD /personne pour plus de 7 jours
- Taxi aeroport – Mulia : 150,000 Rp
- Une nuit dans les bars de Jakarta : ca n’a pas de prix (enfin compter 500,000 / personne pour la soiree)
- Taxe aeroport domestique : 40,000 Rp

Manado
- taxi aeroport Manado – jetee : 80,000 Rp
- Bateau : 100,000 Rp / personne
- Bunaken Sear Garden Resort : 275,000 Rp/personne/jour , demi-journee de bateau(600,000Rp), location équipements de snorkeling (100,000Rp/jour), bateau Bunaken-Manado (350,000 Rp)

Makassar
- Guide 5 jours : 215 euros (incluent logements, droits d’entrée, voiture et chauffeur, et repas sauf les boissons)


Budget

Compter 6,500,000 Rp par personne pour tout le séjour (hors billets d’avions).


Contacts

- Bunaken Sea Garden Resort
Sonia Wolok, manager. Website: www.bunakenseagardenresort.com
Tel: +62-81244738802

- Aryo (guide francophone)
Tel: +62 812 428 6448




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Tuesday, July 14, 2009

Perhentian Island

Lien vers album photo -> ici


Vendredi 10 Juillet

16h30.. il est temps que j’extirpe Gregory du meeting impromptu qui vient de se former dans son bureau. Direction la gare de Singapour (Tanjong Pagar Railway Station) pour un train à 18h qui nous emmène en Malaisie, et plus précisément aux Perhentian Islands, parmi les plus belles plages du Sud-Est asiatique.

Me voici désormais de retour dans cette gare que je n’ai connu qu’une fois, à 5h du matin en sortie de boit de nuit avec Bruno. La vétusté de la gare et de ses commerces environnants nous transportent déjà en Malaisie, la moitié du boulot est fait. Deux à trois mois sans sortir de Singapour c’est long.. l’organisation de nos week-ends laissent par contre toujours à désirer. C’est en effet sans guesthouse que nous partons, le Cocohut Resort n’ayant en effet pas pris en compte ma réservation malgré une dizaine de coups de téléphone. Sans aucun doute la pire guesthouse de mes, bientôt, 5 ans en Asie. Le reste des guesthouses sont pleines, on verra sur place.

Il est 18h quand le train nous emmène pour un périple de 13h jusqu’à Wakaf Bharu, une des deux gares permettant d’accéder aux Perhentian Islands. La gare de Tanah Merah (deux stations avant) est même plus près de la jetée de Kuala Besut (Kuala Besut jetty). Assis sur nos couchettes, au milieu d’un wagon sans compartiments, nous dînons de cacahouètes et de biscuits avant de tirer les rideaux et tenter d’écourter le voyage.


Samedi 11 juillet

Il est 8h du matin quand nous arrivons à la station de Tanah Merah. Un contrôleur me conseille de descendre la plutôt qu’à Wakaf Bharu. Je rapide coup d’œil sur les couchettes de Greg et Benjamin qui dorment à point ferme me fait penser qu’il relèverait du miracle d’être en 2 minutes sur le quai. Je reçois alors un coup de téléphone d’Aziz, gérant de Mama’s Place, qui me demande si je recherche toujours un logement. On ne dormira pas sur la plage ce soir.. On ne descendra donc qu’à la station d’après, Pasir Mas.



Nous prenons ensuite un taxi pour rejoindre la jetée de Kuala Besut (1h30, 60 MYR). Nous allons directement au Mama’s Office (sous les arcades devant la jetée) pour y prendre nos billets de bateau (70 MYR aller-retour). Il est 10h, le prochain bateau est à 10h30, on patiente en jouant au UNO. 30 minutes de bateau et nous voila chez Mama’s place. Aziz nous attend dans sa petite réception en écoutant du Johnny Halliday. Mama’s Place est semble t-il le repère des français. D’une manière générale, l’île ressemble plus à un Club Med rempli de caucasiens plutôt qu’à une retraite pour Malaysiens. On prend nos appartements dans un petit bungalow.



Benjamin part s’inscrire à la plongée pendant que Gregory et moi partons faire du canoë (40 MYR / journée). Nous faisons un premier stop à la plage du Perhentian Island Resort, sable blanc et quelques coraux un peu au large mais très peu de poissons et l’eau n’est pas très claire. Difficile dans ces conditions d’exploiter nos sacs étanches Aquapac dans lesquels nous avons glissé nos appareils photos.



On part donc à la crique suivante qui est la plage de Turtles Beach. La plage est désormais interdite aux touristes car l’enclos des œufs de tortues a récemment été vandalisé par des enfants de touristes. On brave quand même l’interdiction. La plage est aussi belle que la précédente et a du coup l’avantage d’être complètement déserte. On s’y pose donc une vingtaine de minutes avant qu’un local ne vienne nous prier de nous en aller.

On pagaie donc jusqu'à Mama’s Place où nous prenons l’apéro sur la terrasse avec un saucisson fraichement ramené de France par Benjamin. On part ensuite dîner d’une pizza autour d’un jeu de cartes pendant qu’une tempête s’abat sur l’île. Il est 22h30, l’heure d’aller dormir.


Dimanche 12 juillet

Lever 8h30, le temps est plutôt maussade et le vent s’est levé. On patiente donc jusqu'à 11h pour partir en bateau faire du Snorkeling . A quelques encablures de chez Mama’s Place se trouve un coin réputé pour les tortues. Arrivés sur placent déjà 5 bateaux remplis de touristes et une dizaine de snorkleurs déjà à l’eau suivent les tortues. Les tortues restent généralement au fond de l’eau et remontent toutes les 20-30 minutes à la surface. Nous y verrons deux-trois tortues. Je laisse Gregory immortaliser ce moment pendant que je me bats avec mon appareil photo. Une légère fente dans le sac étanche laisse l’eau rentrer, mon appareil est noyé… plus de 3 ans de bons et loyaux service qui viennent de s’achever.

Nous partons ensuite à la chasse aux requins. A la pointe Sud de l’île, une petite zone cerclée entre les rochers blancs et des bouées blanches, semble très fréquentée des requins. Peu rassuré, j’arpente la zone de long en large sans apercevoir le moindre squale. La présence d’une vingtaine de touristes bruyants sur place ne doit s’en doute pas aider.

Enfin, nous partons au D’Lagoon pour faire du Snorkeling avec potentiellement la possibilité de voir des poissons Napoléons. Je pars de mon côté en direction du resort. De nombreux poissons perroquets se trouvent sur ma route. Ne sachant pas à quoi ressemble un poisson Napoléon, je m’extasie au premier poisson inconnu que je rencontre. Apres 10 minutes de nage, une grosse masse se dresse devant moi. Un poisson avec une énorme bosse sur la tête. Cela semble correspondre à la maigre description que l’on m’a faite du Napoléon. Je le suis puis décide d’aller chercher Gregory pour qu’il prenne quelques photos. Le temps de revenir, et nous voila désormais au milieu d’un banc d’une quinzaine de ces poissons, qui s’avéreront en fait être des Humphead Parrotfish (poissons perroquets à tête bosselé) et non pas des Napoléons. Cousins des Napoléons, ceux-ci ne pèsent « que » 40kg pour 1.3m et ont un bec blanc. Les Napoléons peuvent peser jusqu'à 200kg et ont des lèvres pourpres. Qu’importe, nager au milieu de ces grands poissons restent le meilleur souvenir de mon week-end.

Video du banc de Humphead Parrofishes

Nous retournons à Mama’s Place. Il est 14h, nous déjeunons, payons la facture de notre court séjour et prenons le dernier bateau pour Kuala Besut (16h). A peine arrivé, je reçois un coup de téléphone d’Aziz, il semblerait que notre dernier repas ainsi que la journée de Snorkeling n’ont pas été comptabilisés dans la note. On va donc au Mama’s Office pour régler la différence.

Nous déjeunons ensuite à côté de la jetée alors qu’un film Malaysien est en train d’être tourné. La traditionnelle histoire d’une fille qui se fait voler son sac et qui tombe amoureuse de l’homme qui vient d’intercepter le voleur. Il est désormais 18h30 et nous prenons un taxi pour Tanah Merah (1h, 60 MYR). Le train n’est qu’à 21h, on va donc diner au KFC en face de la gare. Le retour sera plus problématique qu’à l’aller. Nous arriverons le lendemain avec trois heures de retard à Singapour.. soit 16h de train. Le retour en avion ou en bus semble une meilleure option.


Quelques dépenses
- Billet de train Singapour – Wakaf Bharu : 765 MYR aller-retour pour trois
- Taxi Wakaf Bharu (ou Tanah Merah) – Kuala Besut : 60 MYR
- Perhentian Island conservation fees : 5 MYR / personne
- Canoë : 40 MYR / journée
- location masque et tuba : 10 MYR
- Demi-journée Snorkeling : 115 MYR / bateau

Budget pour 3 personnes pour 2 jours : 1,900 MYR (environ 380 euros)
repartis en :
- logement et alimentation : 500 MYR
- transport : 1,100 MYR
- divers (conservation fees, Snorkeling , canoë, ..) : 300 MYR



Quelques contacts:

- Mama’s Chalet (ex- Mama’s Place) (Pulau Perhentian Besar)
+6-013-984 0232

Mama’s Office (bureau de Kuala Besut)
Lot B11, terminal Pelancong, 22300 Kuala Besut, Terengganu Darul Iman.
Sales & Marketing : +6-013-968 5988 / +609-690 4600
http://www.mamaschalet.com.my/ http://www.perhentianmamas.com/
mamas_holiday09@yahoo.com

- Perhentian Trans Holiday
B9, Plaza MARA Kuala besut, Depan Hotel Nan, 22300 Kuala Besut, Terrengganu, MALAYSIA.
Tel: +60 9 6903269 / +6 – 019-915 9016 / +6-019-915 0795
http://www.perhentiantrans.com/ enquiry@perhentiantrans.com


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Monday, May 11, 2009

Ascension Gunung Merapi - samedi 9 mai 2009

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Rentré de 10 jours de vacances au Japon le jeudi après-midi, me voila le vendredi matin dans un avion pour Yogyakarta en compagnie de Yohann et Thibaud. L’objectif du week-end est tout simplement l’ascension du volcan Merapi, volcan dont le sommet est situé à 2911m. Les horaires Airasia ne sont pas terribles : départ le vendredi à 11h, retour le dimanche à 10h, mais le billet est pas cher.

Après environ 2h30 de vol, nous voici à l’aéroport de Yogyakarta. 15 minutes pour le paiement du visa et la décontamination de nos vêtements et affaires, on prend un taxi pour Sosrowijayan la rue principale du centre ville (500,00Rp).

On tente tout d’abord d’organiser le trek avec l’agence Ari Tour & Travel. L’excursion coute 200,000 Rp par personne tout compris (voiture pour Selo, guide, voiture pour Yogyakarta). L’agence ne peut pas nous y emmener ce soir, on décide donc d’en essayer une autre.

On aura plus de chance à l’agence Great Tours et nous bookons donc notre excursion (190,000Rp). Le temps est couvert, quelques heures après et nous voila sous des trombes d’eau se demandant si l’ascension sera maintenue. On attend donc patiemment 22h en arpentant le marché et les restaurants.
A 22h la voiture est bien là. On achète eau et petits gâteaux et faisons connaissance avec un nouveau compagnon d’aventure, Martin, slovène. 1h30-2h de route plus tard et nous voila à Selo, point de départ de l’ascension. On y prend un thé et s’entrainons à la photo de nuit.

A 1h du matin, nous nous mettons en route. Le temps est désormais dégagé et nous avons de la chance de bénéficier de la pleine lune, ce qui nous donne une bonne visibilité.

Le début du trek est plutôt ennuyeux. On marche 20 minutes sur une route goudronnée en se demandant fréquemment pourquoi on ne le fait pas en voiture. On arrive ainsi à New Selo, c’est la que les festivités commencent (photo de jour).

Le début du trek est un sentier de terre plutôt raide. En se retournant, on a une vue plutôt scénique sur le Mont Merbaba.

Voici une photo de jour montrons la deuxième partie du parcours.

Après 3h de marche, on arrive à ce que les guides appellent la plateforme. Nous avons enfin une vue dégagée sur le sommet du volcan. Des indonésiens y ont d’ailleurs établi leur campement pour la nuit. (photo de jour)

A partir de là, il nous reste 1h de trek dans les rochers. Le dénivelé y est alors très important. C’est donc en 4h que nous arrivons au sommet pour un total de 1200m de dénivelé et 9km de marche.

A droite, on ne voit pas le cratère, seulement de la fumée s’échappe. Le réservoir de lave serait situé à 1.5km en contrebas. Depuis l’éruption de 2006 qui a un peu change la structure du sommet, il est devenu très dangereux de s’en approcher. On reste donc à distance sans pour autant se priver d’humer les vapeurs de souffre qui nous entourent.


A gauche, ce sont des fumeroles.



Et derrière nous, le Merbaba.


Après une bonne demi-heure, le soleil se lève enfin sur une mer de nuage.



On commence ainsi à apercevoir les différents volcans qui nous entourent :

- Le Sindoro et le Sunbeng


- le Lawu



- Le Merbabu et le Telomoyo à sa droite

On en profite évidemment pour faire des photos version kings of the world.

On redescend vers Selo. La descente est interminable et les genoux trinquent. Il nous faudra prêt de 2h30 pour rejoindre la guesthouse.



On retourne ensuite vers Yogyakarta. Aujourd’hui c’est un immense spectacle de danses à Borobudur qui agite la petite ville. La quasi-totalité des guesthouses sont au complet et il nous faudra une petite demi-heure pour trouver deux chambres de libres au Nuri Losmesn avec des prix doublés (60,000Rp/chambre).

On décide d’y faire une petite sieste jusqu'à 15h. On ne se réveille qu’à 17h30. Et c’est donc sous la nuit noire que nous marchons sur la plage de Parangtritis après plus d’1 heure de route (250,000RP AR). On s’y trouve un petit restaurant local pour déguster des poissons grillés.

On rentre sur Yogyakarta et pour prendre un verre et faire quelques parties de cartes.

On reprend le vol pour Singapour le dimanche matin.


Contacts :

- Ari Tour & travel
26 Jl. Sosrowijayan, Yogyakarta. Tel : (0274) 7494616/7434497/7437122 email : ari_transport@yahoo.com


- Great Tours
29 Jl. Sosrowijayan, Yogyakarta. Fax: (0274) 583221 email: great_tour2@yahoo.com
Website: www.yogyes.com/great-tour


Budget pour 3 personnes:
Nourriture : 700,000 Rp
Logement : 110,000 Rp
Transport : 400,000 Rp
Fees : 600,000 Rp
Total : 1,810,000 Rp (+USD10/ personne pour le visa)

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